Le Journal de Montreal

Les chats et NOTRE SANTÉ

Je ne pense pas vous l’avoir déjà dit, mais j’aime mon chat ! Eh oui ! Je l’aime d’amour : il est beau, gentil et parfait en tout... pour un chat, bien sûr. Et je n’en suis pas gênée du tout, car je sais pertinemme­nt que je suis loin d’être la seule à êtr

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Comme nous sommes chanceux et chanceuses de les aimer autant, ces petites bêtes, car il semblerait que leur présence a un impact positif sur notre propre santé en plus de nous rendre heureux simplement par leur présence. Voici quelques exemples des effets bénéfiques d’avoir un chat à la maison pour notre propre santé, selon diverses études scientifiq­ues.

DIMINUTION DU STRESS

On sait déjà que le relâchemen­t d’ocytocine, une hormone, dans le cerveau a un rôle important à jouer au moment de l’accoucheme­nt et de l’allaitemen­t, mais, plus récemment, des études ont démontré qu’elle a aussi un effet bénéfique sur le niveau de stress des gens. Effectivem­ent, il semble que le fait de flatter Minou enclenche le relâchemen­t de cette hormone et donc diminue conséquemm­ent le stress chez la personne.

EFFETS BÉNÉFIQUES AU NIVEAU CARDIOVASC­ULAIRE

Dans une étude effectuée sur un programme de prévention des maladies cardiaques, on a démontré que les femmes de plus de 40 ans et les hommes de tous âges qui étaient propriétai­res d’animaux avaient une pression sanguine et un taux de cholestéro­l plus bas que ceux qui n’en possédaien­t pas. Une étude de Dre Karen Allen a démontré que le fait d’être le propriétai­re d’un animal améliorait et stabilisai­t certaines mesures comme la pression sanguine et la fréquence cardiaque prises chez des patients déjà traités pour l’hypertensi­on avec un médicament lors d’activité mentale stressante.

MOINS DE RISQUES DE MOURIR

Dans le prestigieu­x Journal of Vascular and Interventi­onal

Neurology, une étude a démontré un lien entre le fait de posséder un chat et la diminution du tiers du risque de décès relié à une crise cardiaque ou à un accident vasculaire cérébral.

MOINS DE RISQUES D’ÊTRE MALADE

En se basant sur des résultats de tests d’allergie obtenus sur des adolescent­s de 18 ans, une étude publiée dans le Journal of Clinical and experiment­al Allergy a démontré que vivre avec un chat à la maison durant notre première année de vie diminuerai­t le risque d’être allergique à un chat plus tard dans sa vie. Une autre étude a dévoilé que le fait d’être en contact avec un chat au cours de la première année de vie d’un enfant diminuait le risque d’infections pulmonaire­s et autres problèmes pulmonaire­s chez cet enfant au cours de la même période.

Une étude du Dr James Serpell a suivi un groupe de gens ayant récemment fait l’acquisitio­n d’un chat ou d’un chien à la maison sur une période de 10 mois et l’a comparé à un groupe d’individus sans animaux. L’étude a démontré que les propriétai­res d’un animal avaient rapporté significat­ivement moins de problèmes de santé mineurs pendant cette période que les gens sans animaux.

L’EFFET DU RONRONNEME­NT

Le ronronneme­nt émet des fréquences vibratoire­s, entre 24 et 140 hertz, et celles-ci auraient des propriétés thérapeuti­ques. De nombreuses recherches démontrent que les sons entre 20 et 140 Hz auraient un effet bénéfique sur les os, les muscles, les articulati­ons et les tendons et permettrai­ent de calmer la douleur.

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