Précisions sur la vie en HLM
En réponse à la lettre de Jean de Montréal intitulée « Sur ma vie en HLM » ainsi qu’à votre demande expresse d’obtenir des explications en ce qui a trait à l’entretien des HLM gérés par l’Office municipal d’habitation de Montréal, veuillez lire la réponse qui suit :
« Je voudrais ici souligner les efforts qui sont réalisés pour assurer la qualité des milieux de vie HLM de Montréal, malgré les situations délicates que l’on peut trouver à travers ceux-ci. Tous les locataires sont sensibilisés à l’importance du vivre ensemble. Certains y adhèrent, d’autres visiblement moins. Mais du côté de l’OMHM, tous les efforts sont déployés afin de maintenir les lieux communs de nos 850 immeubles propres.
L’Office a d’ailleurs entrepris un plan quinquennal de rehaussement des espaces communs ainsi qu’à différents ajustements dans l’organisation du travail qui ont permis d’assurer un meilleur suivi des tâches effectuées sur le terrain. L’Office a aussi implanté de nouveaux standards de conciergerie, Des préposés à l’entretien et aux réparations ont été ajoutés, et de nouveaux postes de directeurs de la gestion des opérations ont été créés pour mieux encadrer le travail des directeurs et favoriser leur présence sur le terrain.
L’une des facettes de ce dernier point est justement de développer des liens avec les locataires et de favoriser leur responsabilisation. Nous sommes pleinement conscients de l’importance du partenariat OMHMlocataires, et nous tentons de leur rappeler fréquemment que sans leur collaboration, notre travail est fait en vain. À cet effet chaque été, des brigades de propreté et d’embellissement sont créées pour favoriser une telle collaboration. Et les 50 jeunes (entre 16 et 25 ans) locataires rémunérés recrutés à cet effet deviennent autant de porteurs du message.
L’Office accompagne les locataires dans la création d’associations de locataires, lesquelles se chargent de divers mandats, dont celui de sensibiliser l’Office à certaines situations vécues sur le terrain. À l’inverse, les associations peuvent sensibiliser les locataires sur ce qui est ou non acceptable dans une vie commune à l’intérieur d’un immeuble à logement.
Finalement, un comité d’audit sur lequel les locataires sont représentés fait une évaluation aléatoire du travail d’entretien de nos immeubles pour apporter les correctifs s’il y a lieu. Malgré tous nos efforts, il restera toujours des locataires irrespectueux, et pour ceux-là nous disposons de diverses étapes de répression, avant de faire appel à la Régie du logement. Les efforts sont là, mais comme on gère des milieux de vie où plus de 35,000 personnes cohabitent, les situations délicates ne peuvent être complètement éliminées sans la collaboration de tous. » Serge Villandré, directeur général adjoint-Gestion des HLM
Je vous suis reconnaissante de cette réponse rapide et claire, même si J’ai dû l’écourter faute d’espace. Elle donne la pleine mesure de l’étendu et de la complexité de votre mandat où vous n’avez d’autre choix que de compter sur la collaboration de vos locataires.
Où s’en va le Québec?
Je constate que de plus en plus de gens, comme vous Louise d’ailleurs, osent s’afficher comme étant des noncroyants. Comment pensez-vous que notre légendaire tradition de charité chrétienne va se perpétuer, si autant de personnes se désintéressent de ce qui a bâti notre patrimoine national d’entraide humanitaire? J’ai peur pour nos jeunes de demain qui vont se retrouver sans rien pour les secourir en cas de coups durs. Une octogénaire qui craint pour l’avenir des siens
Ne pas croire en un Dieu, ne vient pas accompagné du rejet des valeurs humanistes. L’absence de croyance en un être protecteur force l’athée ou l’agnostique à chercher sa nourriture spirituelle ailleurs. Et croyez-moi, celleci existe en dehors des religions, pour peu qu’on se questionne sur les valeurs importantes pour rendre sa vie utile et appréhender sa mort avec sérénité.