Le Journal de Montreal

Un terrain préoccupan­t

- MATHIEU BOULAY

Depuis l’an dernier, les Argonauts disputent leurs matchs locaux au BMO Field qui est également le domicile du Toronto FC qui évolue dans la Major League Soccer (MLS). On constate cependant que le mariage entre les deux sports n’est pas encore parfait sur le plan des infrastruc­tures.

Lors des rencontres de football, la zone des buts est recouverte par deux surfaces gazonnées différente­s qui n’ont pas la même épaisseur. C’est visible à l’oeil nu. La grande partie est composée de gazon naturel. Puis, les deux ou trois derniers pieds avant la limite du terrain, c’est du synthétiqu­e qui est utilisé pour le reste de la surface. Une situation pour le moins particuliè­re.

Il y a quelques semaines, contre les Stampeders de Calgary, le quart Ricky Ray a glissé en reculant pour effectuer une passe. Plus de peur que de mal, mais le vétéran n’a pas apprécié de se retrouver au sol sans être plaqué. Est-ce que les dirigeants des Argonauts devraient intervenir avant qu’un joueur se blesse sérieuseme­nt ?

« Je sais que les Argonauts exécutent plusieurs jeux où leurs receveurs coupent dans le milieu du terrain avant la ligne des buts possibleme­nt pour cette raison, a souligné Jacques Chapedelai­ne. Ce qui est pire, c’est que les deux extrémités ne sont pas identiques.

« C’est un beau terrain et le stade l’est tout autant. C’est peut-être quelque chose qu’on devrait regarder de plus près pour la saison prochaine. Selon leurs observatio­ns, les Argonauts n’ont pas noté une augmentati­on des blessures en raison de cette portion du terrain. »

Pour le duel de cet après-midi, les Alouettes savent à quoi s’attendre du BMO Field, car ils y ont disputé un match préparatoi­re avant le début de la saison régulière.

DES JOUEURS CONFORTABL­ES

Le maraudeur Dondre Wright est possibleme­nt le joueur des Alouettes qui a le plus de chances de patrouille­r dans les deux zones des buts pendant le match contre les Argonauts. La recrue n’est pas inquiète par cette situation.

« Ils nous avaient informés à ce sujet avant notre match préparatoi­re, a-t-il indiqué. La surface était solide, mais je n’ai pas eu à faire des jeux dans cette portion du terrain. Tu ne peux pas y penser quand tu es dans le feu de l’action. Tu dois continuer de faire ton travail. »

On va souhaiter que cette situation se corrige dans les prochaines années. Pour le moment, pour une ligue profession­nelle, ça manque de sérieux.

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