Au tour de Maltais d’abdiquer

MONTRÉAL | Marianne St-Gelais a maintenant de la compagnie à l’infirmerie après que Valérie Maltais eut abdiqué en cours de route des sélections olympiques, victime elle aussi d’une commotion cérébrale.

Depuis sa chute lors de la demi-finale du 500 m de mercredi soir, Maltais dit ressentir des maux de tête et autres symptômes qui l’ont forcée à renoncer avant les deux derniers programmes d’hier et d’aujourd’hui.

« Je me sens très au ralenti », a notamment illustré l’athlète de 27 ans, qui occupait le troisième rang au classement de la compétition après les trois premiers jours.

CHOIX DISCRÉTIONNAIRE

La présence des deux principales actrices de l’équipe canadienne féminine aux Jeux olympiques se jouera donc sur des décisions de la direction de Patinage de vitesse Canada, ce qui pourrait s’avérer une formalité.

Les deux athlètes se sont chacune prévalues de la demande d’exemption autorisée par le processus de sélection.

Or, si la requête de St-Gelais, vice-championne du monde, devrait être la seule acceptée, la nomination de la cinquième patineuse de l’équipe olympique repose sur un choix discrétionnaire que se réserve le comité haute performance.

Dans ce cas, « l’option Maltais » se profile comme une décision logique, compte tenu de son niveau d’expérience internationale.

« Avec les résultats que j’ai obtenus durant les trois premiers jours des sélections, dont ma victoire au 1500 m et ma deuxième place au 1000 m (dimanche dernier), j’évalue bien mes chances d’être dans l’équipe olympique. C’est ce que je souhaite, c’est ce que je demande », a réitéré la patineuse originaire de La Baie, qui a participé aux Jeux de Vancouver et de Sotchi.