Élizabeth Laplante devant l’horreur
Vous allez devoir sortir les mouchoirs demain soir, car MOI&cie diffusera le premier épisode de Tu ne m’as pas tuée, une série documentaire dans laquelle on brosse le portrait de personnes ayant traversé des drames familiaux aussi horribles que troublants.
Lors du visionnement de presse du premier épisode, la semaine dernière, certains journalistes avaient d’ailleurs du mal à retenir leurs larmes. Ces débordements d’émotions sont compréhensibles. Il faudrait être insensible pour rester de marbre devant le récit d’Élizabeth Laplante, la journaliste qui est au coeur du documentaire et qui raconte comment sa mère a été tuée en 2008.
Et quand elle recueille le témoignage de Caroline Poissant, Audrey Marleau, Martha Rzepkowska et Éric Garneau, quatre autres victimes collatérales de crimes sordides, on doit prendre de grandes inspirations pour éviter de pleurer comme des veaux.
UN GOUFFRE
Tu ne m’as pas tuée désire montrer les êtres humains qui sont derrière les faits divers, ceux qui tentent de survivre aux douloureuses épreuves qu’ils ont affrontées. À MOI&cie, on dit qu’il s’agit d’une série qui parle de résilience, mais après avoir regardé deux épisodes, on voit mal comment on arrivera à s’extirper du gouffre dans lequel ces histoires sordides nous plongent. Chose certaine, le réalisateur Frédéric Gieling bénéficie de huit autres demi-heures pour réaliser l’exploit.
CASTING
Tu ne m’as pas tuée a beau aborder un sujet très sombre et personnel, la recherche de personnes prêtes à raconter la terrible épreuve qu’elles ont traversée n’a pas été ardue, souligne la productrice Isabelle Ouimet, de Pixcom. Le frère d’Élizabeth Laplante a toutefois refusé de participer au documentaire. La journaliste indique cependant qu’il soutient le projet.