Le Journal de Montreal

Finies, les vacances !

Deux escales mythiques pour la F1 au cours des deux prochaines semaines

- Louis Butcher LButcherJD­M

Certains sont rentrés à la maison pour se reposer en famille, d’autres se sont prélassés sur les plus belles plages du monde pour refaire le plein.

Quatre semaines se seront écoulées entre le Grand Prix de Hongrie disputé le 30 juillet et la prochaine étape du Championna­t du monde de F1 qui aura lieu dimanche prochain, le 27 août, en Belgique.

Mais maintenant, place aux choses sérieuses pour les vingt engagés qui entameront à Spa Francorcha­mps la deuxième portion du calendrier. Les vacances sont bel et bien terminées.

Si, au cours des trois années précédente­s, l’écurie Mercedes s’est présentée en Belgique en position de force avec ses deux pilotes au sommet du classement, la situation a changé en 2017. Si bien que les Flèches d’Argent ne sont plus seules dans la course au titre.

Bien au contraire. Fort de quatre victoires — quatre de plus qu’en 2016 —, Sebastian Vettel est le choix de plusieurs observateu­rs pour remporter le cinquième championna­t de sa brillante carrière, un exploit que seulement deux pilotes dans l’histoire, soit Michael Schumacher (7) et Juan Manuel Fangio (5), ont réalisé.

Après une performanc­e décevante à Silverston­e, où il a été limité à une modeste septième place, l’Allemand a su remettre les pendules à l’heure en accédant à la plus haute marche du podium deux semaines plus tard à Budapest.

COMBINAISO­N REDOUTABLE

Autant il s’est montré parfois brouillon l’an dernier, autant cette année il a démontré une belle force de caractère en limitant ses sautes d’humeur et en exploitant le plein potentiel de sa monture.

« Pour moi, Sebastian est le favori logique, prétend Helmut Marko, parce qu’il est très fort mentalemen­t. Ferrari a clairement démontré sa progressio­n cette année et c’est ce qu’il lui fallait pour exprimer son talent. Vettel et Ferrari représente­nt une combinaiso­n redoutable qu’il sera très difficile de contrer même pour Mercedes. »

Pour le responsabl­e du développem­ent des jeunes pilotes de la filière Red Bull, en entrevue sur le site officiel de la F1, Vettel a le contrôle de la situation et seule une malchance pourrait l’empêcher de procurer un titre à la Scuderia comme il le souhaite tant.

« Ses chances sont réelles, a renchéri Marko, ce qui n’a jamais été le cas depuis sa venue [en 2015] chez Ferrari. Tous les ingrédient­s sont aujourd’hui réunis pour une recette gagnante. Sa motivation est au plus haut niveau. »

Marko connaît bien Vettel puisque c’est lui qui l’a recruté chez Toro Rosso avant de le faire monter en grade au sein de l’écurie mère Red Bull.

DEUX SEMAINES DÉTERMINAN­TES

La trêve estivale maintenant terminée, le grand cirque de la F1 effectuera ses deux prochaines escales sur les circuits mythiques de Spa Francorcha­mps et Monza (Italie), et ce, à une semaine d’intervalle.

L’occasion sera belle pour l’écurie Mercedes, et particuliè­rement pour Lewis Hamilton, de combler l’écart de 14 points qui le sépare de Vettel en tête du tableau.

La bonne nouvelle, c’est que l’écurie allemande s’est faite dominante sur ces deux tracés rapides au cours des récentes années (voir tableau). Au fait, depuis 2014, la victoire n’a échappé à Mercedes qu’à une seule reprise, c’était à Spa Francorcha­mps quand Daniel Ricciardo a devancé Nico Rosberg, il y a trois ans.

La table est donc mise pour une deuxième portion qui s’annonce fort captivante en F1. Pour la première fois en quatre ans, la question n’est plus de savoir qui des deux pilotes Mercedes sera consacré champion du monde.

Merci, à Sebastian Vettel d’avoir pimenté cette course au titre. Que le meilleur gagne ! Une pause obligatoir­e : depuis plusieurs années, les dirigeants de F1 imposent l’arrêt de toute activité des équipes à la fin de juillet. Si aucun Grand Prix n’est organisé pendant quatre semaines, le personnel des équipes (mécanos, ingénieurs, etc.), lui, est tenu à une pause obligatoir­e de deux semaines, période au cours de laquelle les ateliers doivent être fermés sans possibilit­é de travailler sur les monoplaces. Pendant un mois, les pilotes, dépendant de leur contrat, peuvent s’adonner à la pratique de certains sports jugés… non dangereux. Au coeur de l’actualité : Le Journal a dépêché l’auteur de ces lignes à la couverture des deux prochaines épreuves de F1 présentées à Spa Francorcha­mps et à Monza.

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