L’occasion pour Stroll et l’écurie Williams de... rebondir
Après avoir inscrit une troisième position prometteuse au Grand Prix de Bakou, pour accéder à un podium de F1 pour la première fois de sa jeune carrière, Lance Stroll a connu quelques sorties décevantes
Mais, faible consolation, le pilote québécois n’est pas le seul responsable de ses déboires puisque son expérimenté coéquipier n’a guère fait mieux pendant cette période.
Les vacances ne pouvaient arriver à un meilleur moment pour Felipe Massa qui, lui, n’a inscrit que trois maigres points à ses quatre derniers départs.
Victime d’étourdissements, il avait d’ailleurs dû faire l’impasse sur le Grand Prix de Hongrie. Mais tout est rentré dans l’ordre pour le Brésilien qui a séjourné dans son pays natal pendant une bonne partie de ses vacances. À faire du karting notamment au circuit d’Interlagos, dans la banlieue de Sao Paulo.
CIRCUITS RAPIDES
Les circuits rapides de Spa Francorchamps et de Monza pourraient sourire aux deux pilotes de l’écurie Williams s’ils réussissent à exploiter la puissance du moteur Mercedes.
Pour y arriver, il faudra toutefois un meilleur comportement des monoplaces qui n’ont pas su progresser depuis le début de la saison.
L’arrivée de l’ingénieur Paddy Lowe, l’un des grands artisans de la domination de l’écurie Mercedes au cours des trois dernières années, n’a pas procuré les résultats escomptés et ce sont les pilotes qui en ont payé la note depuis deux mois.
La fin de vacances marque aussi la période des transferts en F1. Les écuries profitent souvent du Grand Prix d’Italie pour annoncer leurs pilotes en prévision de la saison suivante.
Il faudra surveiller de près Ferrari qui n’a toujours pas annoncé l’identité de celui qui secondera Sebastian Vettel l’an prochain. Encore une fois, l’avenir de Kimi Räikkönen chez les Rouges paraît menacé.
La F1 pourrait aussi perdre deux autres vétérans à la fin de la saison, soit Massa et Fernando Alonso. Le premier a signé un contrat d’un an en début de saison pour remplacer Valtteri Bottas, parti chez Mercedes, mais son employeur n’a pas encore confirmé ses intentions de prolonger cette entente.
Dans le cas de l’Espagnol, tout dépendra des performances de sa McLaren (et surtout du moteur Honda) au cours des prochaines courses. Alonso étudie plusieurs possibilités dont celle de disputer une saison complète en série IndyCar en 2018.