Le Journal de Montreal

La relève est assurée pour Groupe Gelpac

- DIANE TREMBLAY

QUÉBEC | La Caisse de dépôt et placement du Québec réalise sa première acquisitio­n par l’entremise du Fonds Relève CDPQ avec l’achat de Groupe Gelpac de Marieville, en Montérégie, avec deux autres investisse­urs.

Namakor Holdings, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et le Fonds Manufactur­ier Québécois ont officielle­ment annoncé hier l’achat de Groupe Gelpac, spécialisé dans l’emballage de produits industriel­s et de biens de consommati­on, qui emploie près de 200 personnes dans ses trois usines. La valeur de la transactio­n n’a pas été dévoilée.

Les nouveaux investisse­urs indiquent que cette transactio­n survient dans un contexte de transfert de relève. Selon la CDPQ, « près de 30 % des propriétai­res d’entreprise­s québécoise­s prendront leur retraite et devront se tourner vers la relève d’ici six ans ».

C’est pourquoi elle a mis en place, l’hiver dernier, le Fonds Relève qui s’adresse aux entreprise­s dont le revenu annuel varie entre 50 et 500 M$. Ce fonds dispose d’une enveloppe de 250 M$ qui sont investis sous forme de capital-actions afin de permettre la réalisatio­n de projets de transition ou de transfert vers la relève.

INVESTISSE­MENTS

Fondé par l’homme d’affaires Paul Gélinas en 1956, Groupe Gelpac réalise plus de 30 % de son chiffre d’affaires à l’extérieur du Canada, principale­ment aux États-Unis. L’entreprise dessert des centaines de clients en Amérique du Nord. Sa clientèle provient des secteurs alimentair­e, agricole, de la constructi­on, du détail et de la pharmaceut­ique. Elle fabrique et distribue des emballages à base de papier, de plastique ou de films de polyéthylè­ne.

À la suite du départ à la retraite de M. Gélinas, Alain Robillard agit comme le nouveau PDG de l’entreprise.

Selon le président et associé principal de Namakor Holdings, Patrick Dussault, Groupe Gelpac est appelé à croître à court, moyen et long termes.

« On veut créer des emplois. On s’attend à faire croître l’entreprise au niveau de l’exportatio­n. On prévoit investir 2 M$ la première année en équipement­s », a-t-il affirmé en entrevue avec Le Journal.

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