Le Journal de Montreal

Le gouverneme­nt a erré avec la DPJ

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Je fais partie d’un Club social et il m’a été donné d’assister dernièreme­nt à un cocktail bénéfice destiné à ramasser des fonds devant être distribués à une associatio­n pour aider les jeunes en difficulté. On nous avait attablés ma femme et moi, avec d’ex-intervenan­ts sociaux qui avaient travaillés auprès de la DPJ. Laissez-moi vous dire que ce qu’on a entendu de la bouche de ces personnes n’était pas bien joli. Elles admettaien­t en bloc qu’il y avait de grosses failles dans le système de fonctionne­ment de la fameuse DPJ, et que de toute évidence, le gouverneme­nt avait donné trop de pouvoir à cet organisme.

De plus admettaien­t-elles, puisqu’elles étaient toutes des femmes, que le groupe de travailleu­rs sociaux de cet organisme était majoritair­ement composé de femmes, travaillan­t en plus de concert avec les femmes juges qui trônent en force au tribunal de la jeunesse. Ce qui ne laisse aucune chance vous avouerez, aux pères de famille.

Entre autre, on nous a dit aussi que la DPJ se plaisait à briser les liens familiaux en enlevant les enfants à leurs parents, même dans les bonnes familles. L’une d’elles a ajouté qu’elle se plaisait à passer les hommes au cash, ne leur donnant aucune chance. Suite à cette affirmatio­n, j’ai demandé à une autre si elle aimait les hommes. Sa réponse a fusé : « NON! J’ai haï mon père parce que mes parents se sont séparés, et j’ai mis à la porte mon ex-mari. Je ne veut plus jamais aucun homme dans ma vie. » Comment une personne qui hait autant les hommes peut-elle travailler dans un organisme qui traite avec les familles?

Richard

J’ai bien du mal à vous croire. Car si vous me dites la vérité, voulezvous bien me dire ce que faisaient des personnes aussi méprisante­s dans une soirée destinée à aider des enfants en difficulté­s, et par ricochet leurs parents? Qu’il y ait des erreurs commises à la DPJ personne n’en disconvien­t. Mais que des travailleu­rs (euses) sociaux (ciales) se laissent aller à mépriser leur travail à ce point, me laisse pantoise. Et si c’est vrai, vous auriez dû les dénoncer sur le champ auprès de leur ordre. Mais je soupçonne malheureus­ement dans votre démarche une volonté arrêtée de nuire à cet organisme et ça m’attriste. Pour faire bonne mesure et pour tous ceux et celles que ça intéresse, je suggère la lecture du très instructif ouvrage de Nicolas Zorn « J’ai profité du système » qui met en lumière le bien fondé et les hauts faits d’arme de la DPJ. Si vous souhaitiez vous venger ou venger quelqu’un mal servi par cet organisme, il eut mieux valu me raconter l’histoire pour qu’on en discute.

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