Le Journal de Montreal

D’où ça vient la folie transgenre?

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Je vous entretiens d’un sujet qui ne semble pas avoir fait polémique lors de sa sortie dans les journaux cet été. Ce qui m’a beaucoup surprise. C’est pourquoi je désire vous en entretenir ici pour savoir ce que vous en pensez.

D’entrée de jeu, je ne suis pas une personne rétrograde, ni une personne qui rejette qui que ce soit. De quelque race, couleur, sexe ou allégeance religieuse soit-elle, j’accepte d’emblée chaque personne que je côtoie. Et quand les fameux transgenre­s ou transsexue­ls ont commencé à faire leur apparition dans notre environnem­ent, je fus la première à applaudir aux décisions prises pour favoriser leur intégratio­n.

Mais il est une chose qui s’est passé cet été au Canada qui m’a fait frémir en même temps que bondir. Est-ce moi qui suis trop sensible ou trop fière de mon sexe pour me sentir heurtée par un tel évènement? Je ne sais. Mais une chose est certaine, je trouve bizarre qu’elle soit passée sous le radar.

Une personne de ColombieBr­itannique, Kori Doty, refuse de se considérer comme homme ou femme. Jusque là pas de problème. Car de plus en plus d’hommes et de femmes se posent la même question, vue l’ouverture que la société montre envers ceux et celles qui se sentent étrangers dans le sexe que leur corps leur a assigné à la naissance.

Mais voilà que cette personne a donné naissance à une enfant et qu’elle veut que soi universell­ement appliquée la loi de l’indifféren­ciation sexuelle. C’est-à-dire que cette personne lutte pour que son enfant ne soit inscrit ni comme garçon ni comme fille sur les documents officiels, pour qu’un jour ,tout le monde ait ce droit. Il semblerait qu’à date, elle (qui n’est ni il ni elle en fait) y soit parvenu sur sa carte d’assurance maladie.

On ne peut l’empêcher d’atteindre l’objectif avoué et légitime qui est celui d’élever son enfant dans l’indifféren­ciation sexuelle. Ce fut d’ailleurs une mode dans les années 80 quand, selon la volonté de certaines féministes, on a voulu donner indifférem­ment des jouets masculins aux filles et féminins aux garçons pour favoriser le mélange des genres. Même si on sait à quel point cette méthode a échoué, on ne peut empêcher quelqu’un de s’y adonner si ça lui chante.

À terme si elle réussit son coup, ça pourrait vouloir dire que n’importe quel hurluberlu pourrait imposer à son enfant de n’avoir aucun sexe à la naissance et le forcer à s’en développer un, au fur et à mesure du déroulemen­t de sa vie. Non mais c’est de la folie pure. Moi qui suis mère de deux enfants dont le sexe n’est pas qu’une évidence physique croyez-moi, je ne peux imaginer m’adonner à un tel mouvement de folie. La vie est déjà assez difficile pour tout le monde, pensez-vous que nos gouvernant­s vont continuer à se laisser mener ainsi vers des mesures favorisant de telles demandes? Dites-moi que je rêve.

Pen4éehduh­jourh Le 2 roman 2 est 2 l’ histoire 2 privée 2 des2nation­s.2 – Balzac

Mère d’un garçon et d’une fille

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