Le Journal de Montreal

Un c oureur succombe à un arrêt cardioresp­iratoire

L’homme participai­t au Marathon SSQ Lévis-Québec

- ROBY ST-GELAIS

QUÉBEC | Le 20 anniversai­re du Marathon SSQ Lévis-Québec a été assombri par un triste incident, hier. Un coureur de 30 ans est décédé des suites d’un arrêt cardioresp­iratoire après avoir subi un malaise à quelques kilomètres de l’arrivée.

Maxime Pouliot-Rochefort, de Saint-Augustin-de-Desmaures, participai­t au volet du 21,1 km quand les secouriste­s le long du parcours ont dû intervenir auprès de lui à environ 2 km de la ligne d’arrivée.

Les ambulancie­rs ont procédé aux manoeuvres de réanimatio­n avant de le transporte­r dans un centre hospitalie­r de la région de Québec, où son décès a été constaté quelques heures plus tard.

C’est la troisième fois qu’une tragédie semblable (1999 et 2008) survient dans l’histoire de l’événement.

UN CHOC

Chez Gestev, qui organisait le Marathon avec la touche qu’on lui connaît pour la première fois, la consternat­ion et l’impuissanc­e ont envahi tous les membres de l’équipe affairés au bon fonctionne­ment de cette 20e édition.

« On vit ça très difficilem­ent, a avoué la vice-présidente opérations et marketing, Chantal Lachance, la voix nouée par l’émotion. J’offre mes sincères condoléanc­es à sa conjointe et à la famille. C’est la dernière chose dont je vais me souvenir en me couchant ce soir. »

Mme Lachance a tenu à saluer le travail colossal de l’équipe médicale dans les minutes qui ont suivi le malaise cardiaque.

« C’est admirable comment ils travaillen­t. Et je leur lève mon chapeau dans cet incident. Ils ont fait tout ce qu’ils avaient à faire », a-t-elle souligné, ajoutant qu’il est encore trop tôt pour songer à la manière dont ce décès soudain sera commémoré dans l’avenir.

IMPRÉVISIB­LE

Le fondateur du Marathon, Denis Therrien, ne voit pas comment de nouvelles mesures de sécurité permettrai­ent d’éviter un tel drame lors des prochaines années. Lui-même un coureur, il sait cependant que le corps a ses limites.

« Personne n’est prêt à accepter ça et on ne peut pas mettre un urgentolog­ue tous les 100 m. [...] Mais le message que je dirais est d’écouter votre corps. Quand ça devient dur, arrêtez et marchez. Et faites donc une vérificati­on auprès de votre médecin », a-t-il lancé en entrevue au Journal.

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