Hydro obtient le feu vert dans les Laurentides
AGENCE QMI | Hydro-Québec a obtenu le dernier feu vert qu’il lui manquait pour pouvoir aller de l’avant avec son projet de ligne à haute tension dans les Laurentides.
Le projet, hautement contesté en raison de son impact sur le paysage, pourra donc aller de l’avant. L’autorisation du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques était la seule pièce qui manquait à Hydro-Québec.
Les activités de déboisement s’amorceront d’ailleurs dès la mi-septembre, dans les municipalités de Mont-Tremblant, Montcalm et Saint-Faustin–Lac-Carré, a confirmé une porte-parole d’Hydro-Québec à l’Agence QMI.
MAIRESSE «DÉVASTÉE»
La mairesse de Saint-Adolphe-d’Howard, Lisette Lapointe, s’est dite « dévastée ».
« Ça m’a asséné un choc », a confié l’ancienne députée, qui déplore qu’Hydro-Québec n’ait pas tenu compte des propositions de modifications au tracé.
« C’est vraiment, vraiment triste [...], ajoute-t-elle. On n’est pas des experts, mais mon Dieu qu’on a travaillé fort pour trouver des solutions », a relaté la politicienne.
Saint-Adolphe-d’Howard proposait que la nouvelle ligne soit enfouie sur une distance de 10 kilomètres, pour préserver le paysage. Pour faire valoir sa cause, le village rappelait que les câbles du projet Northern Pass, au New Hampshire, seront enfouis sur environ 100 km. Même scénario pour le projet de l’interconnexion Hertel-New York, dont les lignes parcourront 58 km sous terre entre La Prairie et la frontière canado-américaine.
Hydro-Québec a justifié sa décision de ne pas enfouir les câbles dans les Laurentides en invoquant le surcoût associé à une telle avenue.