L’autonomie fait toujours peur aux consommateurs
À peu près tous les constructeurs automobiles s’entendent pour dire que l’électrification des transports représente l’avenir de l’industrie. Toutefois, les ventes de voitures électriques demeurent minimes.
Malgré toute l’attention qu’elles reçoivent et les généreux crédits gouvernementaux qui sont attribués à leur achat, les véhicules entièrement électriques ne représentent même pas 1 % des ventes de voitures neuves au Canada. C’est une goutte d’eau dans l’océan.
Pourtant, ce n’est pas faute de disponibilité. Il existe déjà un bon éventail de modèles électriques et le réseau de bornes de recharge est de plus en plus complet.
Qu’est-ce qui empêche donc les automobilistes de délaisser leur vieille voiture à essence ?
Selon un sondage réalisé par le site américain Autolist.com, l’autonomie des batteries serait encore le plus grand handicap (34,2 %) des véhicules électriques.
Mis à part l’autonomie, une série d’autres facteurs ont été énumérés par les répondants pour expliquer leur réticence à l’achat d’un tel véhicule : Autonomie de la batterie : 34,2 % Prix des véhicules : 24,5 % Manque de stations de recharge : 16,7 % Temps de recharge : 9,5 % Impact environnemental de la batterie : 8,2 % Coûts d’entretien : 5,9 % Absence de son de moteur : 1,2 % Aux dires de l’étude, 57 % des personnes sondées n’hésiteraient pas à acheter une voiture électrique qui proposerait 480 kilomètres (300 milles) d’autonomie.
En ce moment, mis à part les très dispendieux modèles de Tesla, le véhicule électrique offrant la plus grande autonomie est la Chevrolet Bolt, avec 383 kilomètres. Pour le reste, la moyenne se situe davantage autour de 200 kilomètres, bien loin des attentes des personnes sondées par Autolist.