Une dynamique différente
QUÉBEC | Malgré une courte semaine de pratique, Glen Constantin anticipe une bonne prestation de ses ouailles, ce soir, alors qu’ils rendront visite aux Redmen de McGill.
« Nous vivons une dynamique différente parce que l’école n’a pas encore commencé, a souligné l’entraîneur-chef du Rouge et Or de l’Université Laval. Les joueurs sont reposés, concentrés et on peut tenir de bons entraînements. Ça ressemble à la NCAA où les joueurs vont à l’école le matin et s’entraînent en après-midi. Je m’attends à une bonne performance à McGill. »
Les Redmen disputeront leur premier match de la saison, eux qui étaient en congé lors de la première semaine d’activités. « C’est spécial parce que nous n’avons pas de films et que nous sommes dans le néant, mais c’est intéressant aussi parce que nous sommes sur le qui-vive, a raconté Constantin. Le mot d’ordre est de se concentrer sur notre exécution, nos systèmes et nos performances. »
HÂTE D’Y ÊTRE
Qui de Laval ou McGill est avantagé parce que les Redmen n’ont pas joué la semaine dernière ? « Au départ, je donne l’avantage à McGill parce qu’ils ont des films et qu’ils ont vu notre match, mais j’aime croire que deux semaines sans jouer, ça peut être un petit problème au football amateur, a raconté Constantin. On souhaite mieux plaquer. »
« Les gars ont hâte de sauter sur le terrain, renchérit l’entraîneur-chef des Redmen, Ronald Hilaire. Quand on a appris que nous serions seulement cinq équipes, j’espérais avoir le bye plus tard que tôt, mais je suis content d’arriver au premier match en santé. »
De retour dans les séries en 2016 après une absence de trois années, les Redmen souhaitent franchir un pas supplémentaire en 2017.
« Notre objectif est de gagner des parties en séries et non pas seulement d’accéder à l’après-saison, a mentionné Hilaire. Nous serons mieux préparés pour les séries cette année. (...)»
LIGNE OFFENSIVE
Les Redmen ont perdu trois partants sur la ligne offensive. « Ils vont miser sur des recrues et on espère tirer avantage de cet aspect, a souligné Constantin. Ça ne gagne toutefois pas sur papier, mais sur le terrain. Personne ne va mettre un genou au sol parce qu’Edward Godin est un gars de 5e année. »
« Ce n’est pas une situation qu’on veut vivre chaque année, mais les jeunes ont appris », conclut Hilaire.