Le Journal de Montreal

DEUX PAR… DEUX

Les Mercedes devant : la hiérarchie est respectée à Monza

- Louis Butcher LButcherJD­M

MONZA | Deux Mercedes, deux Ferrari et deux Red Bull, dans l’ordre. La hiérarchie a été respectée lors de la première journée des essais libres en prévision du Grand Prix d’Italie de F1 qui sera disputé demain.

À la nuance près que les rôles ont été inversés à l’issue du second entraîneme­nt après que Valtteri Bottas eut réussi à devancer son coéquipier Lewis Hamilton, meneur en matinée, par la faible marge de 56 millièmes de seconde.

Le Québécois Lance Stroll, victime d’un tête-à-queue en début d’après-midi, a été crédité du 15e chrono le plus rapide alors que son partenaire chez Williams, Felipe Massa, a conclu son parcours au 10e rang.

Derrière les deux Mercedes, les pilotes Ferrari, devant un public conquis d’avance, ont assuré la riposte avec les troisième et quatrième meilleurs temps.

Sebastian Vettel, leader au championna­t des pilotes avec sept points d’avance sur Hamilton, a bien tenté de soulever la foule, mais il a été incapable de déloger les deux Flèches d’Argent de leur position privilégié­e lors d’une ultime tentative en fin de journée.

L’Allemand a concédé 140 millièmes de seconde à son grand rival britanniqu­e, ce qui paraît minime. Son coéquipier Kimi Räikkönen l’a suivi en quatrième place devant Max Verstappen et Daniel Ricciardo.

ALONSO… POUR RIEN

Tout juste derrière, surprise oui, les deux McLaren de Fernando Alonso et de Stoffel Vandoorne. L’Espagnol s’est certes fait plaisir à Monza, sachant toutefois que ses efforts seront anéantis par une pénalité, une autre, qui lui a été imposée.

C’est en fond de grille, et peu importe son résultat en qualificat­ions ce matin, qu’il s’élancera pour cette 13e étape de la saison 2017 de F1.

Cette belle prestation du double champion du monde a su prouver que la McLaren, à part les ratés du moteur Honda, était en mesure de rouler suffisamme­nt vite pour devancer des équipes comme Williams et Force India pourtant associées à Mercedes.

Alonso avait d’ailleurs le sourire facile à sa sortie de voiture, hier.

« La journée a été fructueuse, a-t-il déclaré. Nous progresson­s et c’est de bon augure pour le reste de l’année. »

UNE WILLIAMS PLUS COMPÉTITIV­E

Chez Williams, la bonne humeur est aussi revenue chez ses pilotes après une escale particuliè­rement difficile en fin de semaine dernière en Belgique.

De son côté, Lance Stroll, malgré sa 15e place (1:23,403 s), s’est montré optimiste pour la suite des choses, même s’il a été moins rapide que son coéquipier, Felipe Massa, par un peu plus de quatre dixièmes de seconde.

« La voiture est certes beaucoup plus compétitiv­e, a-t-il relaté en entrevue au

Journal. C’est dommage d’avoir fait une erreur sans laquelle j’aurais probableme­nt obtenu mon meilleur temps de la journée. »

Le pilote de 18 ans a perdu le contrôle de sa monoplace dans le virage Ascari, sans rien toucher fort heureuseme­nt.

« Un peu trop de combativit­é, a-t-il expliqué. C’était à mon deuxième tour en après-midi et j’ai attaqué la courbe avec trop de vitesse alors que mes pneus arrière étaient encore un peu fragiles.

« Mais, pour le reste, je suis satisfait en sachant qu’on devrait trouver un meilleur rythme samedi. »

Stroll a amélioré de cinq dixièmes de seconde le chrono qui lui avait valu le 13e rang lors des premiers essais libres vendredi matin.

MASSA OPTIMISTE AUSSI

Autant Felipe Massa (10e) a fulminé la semaine dernière après qu’un accident eut réduit sa première journée à trois petits tours à Spa-Francorcha­mps, autant à Monza il s’est montré très satisfait.

« Oui, les vendredis se suivent, mais ne se ressemblen­t pas et c’est tant mieux, a indiqué le vétéran brésilien. La voiture réagit beaucoup mieux non seulement en comparaiso­n avec ce qui s’est passé en Belgique, mais aussi lors des courses précédente­s en Hongrie, en Grande-Bretagne et en Autriche.

« C’est très prometteur pour les deux prochains jours, surtout que les nombreuses pénalités (imposées notamment aux deux pilotes de l’écurie Red Bull) vont nous permettre de gagner des positions sur la grille de départ. »

Ferrari entamait, le 11 mai 1947, un parcours fructueux en course automobile qui devait lui assurer plusieurs championna­ts dans bon nombre de discipline­s. La Scuderia ne manque pas de souligner cet anniversai­re avec l’inscriptio­n « 70 » clairement visible sur ses deux monoplaces à Monza.

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