Le Journal de Montreal

Une occasion en or d’épater la galerie

- STÉPHANE CADORETTE

KANSAS CITY | Pour les Chiefs, qui prendront demain la route vers Foxborough affublés de l’étiquette de négligés, il n’y a pas de méthode plus convaincan­te pour démontrer leur sérieux que d’aller renverser les Patriots dans leur château fort.

« C’est rare que dès le premier match de la saison, tu puisses faire une aussi grosse déclaratio­n-choc à travers la Ligue. C’est clairement un match baromètre pour savoir où l’on en est. Personne ne sera intimidé. On s’en va là pour gagner. Ça fait des semaines que j’ai hâte à ce match-là », a raconté Duvernay-Tardif au sujet de ce premier rendez-vous de la saison 2017.

Il y a pourtant de quoi être nerveux avec un duel dans l’antre des Patriots, où ils frôlent l’invincibil­ité, par un soir où ils élèveront dans les hauteurs du Gillette Stadium leur deuxième bannière de champions du Super Bowl en trois ans.

BELICHICK ET SA BANDE

C’est sans parler de la présence du gourou défensif Bill Belichick, qui devrait encore sortir quelques lapins de son capuchon pour déstabilis­er l’attaque des

Chiefs. Là encore, Duvernay-Tardif refuse d’en faire un trop gros plat.

« Pour tout ce qui tourne autour du plan de match, je dois m’en remettre totalement aux entraîneur­s. Malgré tout le respect que j’ai pour Bill Belichick, je pense que c’est avant tout le coach Reid qui pense à lui en s’endormant le soir. Moi, il faut que je sache comment bloquer le 90 (Malcom Brown) et le 97 (Alan Branch).

« Je sais que c’est les Patriots, le premier match de la saison, l’adrénaline à fond pour tout le monde, mais j’ai l’impression que si je fais mon bloc à chaque jeu, ça va bien aller. C’est le travail des entraîneur­s de trouver la faille dans leur algorithme. Si mon coach me fait confiance en me mettant sur le terrain, je dois lui faire confiance aussi », a-t-il dit.

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