Le Journal de Montreal

Une ligne offensive en quête de stabilité

L’équipe montréalai­se jongle avec ses effectifs depuis plusieurs semaines sans trouver la bonne recette

- Mathieu Boulay MBoulayJDM

Pendant de nombreuses saisons, la ligne offensive des Alouettes a été synonyme de stabilité. Toutefois, depuis les quatre dernières semaines, on a assisté au jeu de la chaise musicale à une position cruciale pour une attaque.

Depuis la blessure du garde Philip Blake à Winnipeg à la fin du mois de juillet, on a assisté à des changement­s hebdomadai­res au sein de cette unité. Et la situation est devenue critique après que les gardes Philippe Gagnon et Matt Vonk sont tombés au combat en l’espace de trois semaines.

Du même coup, les réserviste­s de la ligne offensive venaient de se retrouver sur la touche. Les Alouettes ont bouché le trou béant laissé par Blake, Gagnon et Vonk comme garde à gauche avec l’Américain Jeremy Lewis. Par contre, ce ne fut pas convaincan­t.

Hier, lors de l’entraîneme­nt, ce fut au tour de Chris Greaves d’avoir sa chance à cette position. En plus de donner le même rendement que Lewis, il pourrait aider la cause des Alouettes dans la constructi­on de la formation pour le prochain match, car il est canadien.

« Pendant l’absence de Jovan Olafioye lors du dernier match, Chris a fait du bon boulot comme bloqueur et garde », a souligné l’entraîneur-chef des Alouettes, Jacques Chapdelain­e.

UNE SITUATION PAS ÉVIDENTE

Pour qu’une ligne offensive puisse connaître du succès, elle doit éviter de perdre trop de soldats au combat dans un court délai. Quand c’est le cas, ceux qui demeurent actifs doivent prendre les bouchées doubles afin que les nouveaux partants soient synchronis­és avec eux.

« On est tous différents et on interagit d’une façon différente, a indiqué Luc Brodeur-Jourdain. Chaque fois que tu as un nouveau partenaire, tu dois t’habituer à la manière dont il bloque.

« Par exemple, ça fait plusieurs saisons que j’évolue avec Kristian Matte, mais avec Chris Greaves, ça fait deux semaines. »

Il admet que les blessures successive­s à trois gardes canadiens ont fait mal à son unité.

« Dans le passé, on a été épargné par les blessures. Lorsqu’on en avait, c’était à un seul joueur à la fois, a raconté le Québécois. En quelques semaines, on a perdu toute notre profondeur chez nos gardes canadiens.

« Ça a amené une instabilit­é dans notre façon d’opérer. »

OLAFIOYE DEVRAIT Y ÊTRE

À la surprise générale, le bloqueur Jovan Olafioye n’a pas été en mesure de sauter sur le terrain lors du dernier match. Son absence s’est fait sentir, car les quarts Darian Durant et Drew Willy ont été rabattus au sol à cinq reprises.

Il s’agissait de la deuxième fois de la saison qu’une telle situation se produisait. Les Alouettes sont chanceux que leurs deux pivots ont été en mesure de finir la rencontre sur leurs deux pieds. Cette semaine, en Colombie-Britanniqu­e, Olafioye devrait être en uniforme pour la formation montréalai­se. Il était confortabl­e lors des répétition­s avec contact contre ses coéquipier­s de la défense au cours des deux derniers jours.

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PHOTO D’ARCHIVES, AGENCE QMI Le centre offensif des Alouettes, Luc Brodeur-Jourdain.
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