Aleksandra Wozniak en terrain connu
QUÉBEC | La 25e édition de la Coupe Banque Nationale a fait réaliser à Aleksandra Wozniak que le temps passe vite, très vite !
La première fois que la Blainvilloise, qui a soufflé ses 30 bougies jeudi dernier, a participé au tournoi québécois elle n’était âgée que de… 13 ans !
« J’avais dû passer cinq matchs de préqualifications et, ensuite, j’avais perdu au dernier tour des qualifs. J’avais presque atteint le tableau principal », s’est-elle souvenue, hier.
D’ailleurs, la route vers un retour dans le top 100 mondial n’est pas de tout repos pour Aleksandra Wozniak. Même si elle vient d’atteindre la trentaine, la Québécoise n’a pas l’impression d’être en pleine course contre la montre.
De retour de l’opération à l’épaule qui lui a fait rater plusieurs mois d’activité, Wozniak pointe actuellement au 292e rang mondial. Un été fort occupé, ponctué par une victoire au Challenger de Gatineau en juillet dernier, lui a permis de retrouver ses repères.
Mais rien n’est gagné, toutefois. Le top 100 mondial demeure encore loin. Par contre, la Blainvilloise préfère considérer la situation avec philosophie.
« Je n’ai pas l’impression d’avoir 30 ans ! Je ne sais pas si je devrais me sentir différente, a-t-elle tout d’abord lancé en riant. Je suis simplement heureuse de pouvoir faire carrière dans le tennis. C’était mon rêve de jeunesse de jouer le plus longtemps possible chez les professionnelles. Ça m’a permis de gagner de l’expérience, de la maturité et de vivre de beaux moments. J’ai encore du plaisir à jouer. Certains moments sont plus difficiles, mais ça fait partie de la vie. »
ANDREESCU ET LA NOUVELLE VAGUE
Une autre Canadienne tente actuellement de percer le top 100 mondial, mais pour la première fois. À 17 ans, la jeune Bianca Andreescu fait partie des plus beaux espoirs du tennis féminin.
D’ailleurs, malgré son jeune âge, la 169e raquette au monde vient à Québec pour gagner.
« Je veux gagner à chaque tournoi. Je vais prendre match après match et jouer mon meilleur tennis. On verra ensuite. »
D’ailleurs, l’Ontarienne fait partie de la nouvelle vague de joueurs canadiens fort prometteurs, avec Félix Auger-Aliassime, Denis Shapovalov et Françoise Abanda, notamment.
« Je pense que tout est possible. Il y a dans le circuit plusieurs jeunes joueurs qui font très bien. Je veux faire comme eux et même mieux. »