Une policière de Québec veut un arrêt des procédures

QUÉBEC | Estimant ne pas « avoir tous les éléments de preuve permettant à sa cliente d’avoir droit à une défense pleine et entière », l’avocat d’une policière du SPVQ accusée de conduite dangereuse ayant causé la mort entend déposer une requête en arrêt des procédures.

REPORT

Initialement, le procès de la policière Isabelle Morin, impliquée dans l’accident ayant causé la mort de Jessy Drolet, devait débuter en novembre prochain.

Or, hier, l’avocat de la policière, Jean-François Bertrand, a débattu d’une « première requête » visant à obtenir différents éléments qui n’ont pas été divulgués à la défense.

Il réclame, entre autres, le dossier médical du défunt qui, à la suite d’un accident de la route survenu au préalable, en août 2014, a été gravement blessé aux deux jambes, voulant ainsi démontrer que la capacité de conduire de la victime en était affectée.

LA VIDÉO EN PREUVE

Pour sa part, l’avocate qui représente la Couronne, Julie Drolet, a déposé en preuve la vidéo captée par les caméras du ministère des Transports le soir de l’accident.

On y voit le motocycliste être « coupé » par le véhicule policier à quelques mètres seulement du point d’impact.

C’est le 30 octobre que le magistrat fera savoir aux parties si la requête de la défense est acceptée.

Présente dans la salle, la mère de la victime, Marlène Drolet, a fait savoir que « ces requêtes et reports » ne la troublaient pas, du moins « pas vraiment ».