Drouin et la pression...
Voilà qu’un site web anglophone, TSN, soutient que le joueur qui devra supporter la plus forte pression cet hiver est… Jonathan Drouin.
Pourquoi ? Parce qu’il joue à Montréal avec le Canadien.
Aussi, parce que cet été, un partisan lui a dit qu’il obtiendrait 100 points. Un autre lui a mentionné qu’il atteindrait le cap des 50 buts.
Chaque fois, Drouin a esquissé un sourire, mais a surtout invité les amateurs à bien saisir qu’il n’est pas le seul à endosser l’uniforme tricolore.
Juste. Mais quand on est Québécois, qu’on est talentueux et qu’on peut réaliser des exploits uniques, ça rend encore la situation plus particulière.
Oui, Drouin aura de la pression. Comme tout joueur possédant son talent parce qu’habituellement, les attentes sont élevées.
Croyez-vous que Carey Price n’aura pas de pression ? Encore plus que Drouin et même si son contrat de 10,5 millions $ par saison sera en vigueur pour la saison 2018-2019.
Connor McDavid devra également répondre de toute la confiance que lui témoignent le public et les Oilers. Leon Draisaitl également. Et Claude Giroux, avec son contrat de plus de 8 millions par saison ? Ne vient-il pas de connaître une saison décevante à tous points de vue ?
Quand on possède un contrat de plusieurs millions de dollars, quand on se voit confier des responsabilités accrues, la pression montre d’un cran. L’important est de savoir être conscient de ses responsabilités et d’agir en conséquence. De prendre les grands moyens pour exceller dans l’adversité.
C’est également de savoir maîtriser la pression en s’accordant, par une discipline rigide, tous les moyens pour arriver aux objectifs fixés. Jonathan Drouin ne craint pas la pression. McDavid non plus. Sidney Crosby compose avec la pression depuis des lunes.
Oui, Drouin aura de la pression. Il aura à répondre aux questions tous les jours. Il ne vivra pas dans le même environnement qu’à Tampa. Sauf qu’il a un magnifique défi à relever, un défi qui pousse les plus talentueux à se surpasser. C’est de cette façon qu’on maîtrise la pression.
DUCHENE À L’ENTRAÎNEMENT
Finalement, Matt Duchene s’est pointé le nez à Denver et il a rejoint ses coéquipiers pour le début du camp d’entraînement de l’Avalanche du Colorado.
Duchene a encore deux autres années à écouler à son contrat de 6 millions par saison. Joe Sakic et les décideurs de l’Avalanche ont respecté les conditions de l’entente, c’était à Duchene d’agir en conséquence.
Cependant, tout le monde reconnaît qu’il y a un profond malaise entre Sakic et son jeune joueur. Ça fait maintenant 18 mois que son nom apparaît tout au haut de l’affiche des joueurs susceptibles de changer d’adresse. Et hier, il était toujours au Colorado. Pour mieux illustrer le désaccord entre Sakic, Duchene et à cet égard, l’agent Pat Brisson, le directeur général de l’Avalanche a souligné, il y a deux jours, qu’il s’attend à ce que Duchene soit au camp d’entraînement.
« Lui avez-vous parlé ? » lui demanda un journaliste.
« Non, je ne lui ai pas parlé cet été », a rétorqué Sakic.
Oups ! La communication, c’est bien important, mon cher Joe.
L’AVENIR DE NUGENT-HOPKINS
Le directeur général des Oilers, Peter Chiarelli, soutient que Ryan NugentHopkins jouera au centre. L’expérience d’un court séjour à l’aile, l’hiver dernier, n’a pas donné les succès escomptés. Donc, il sera le deuxième joueur de centre derrière Connor McDavid.
« Pas nécessairement, explique le DG. Notre plan pour la prochaine saison est d’utiliser McDavid et Leon Draisaitl au centre. »
Donc, Nugent-Hopkins occuperait un rôle bien défini au sein du troisième trio. « Il nous a rendu de précieux services l’an dernier comme spécialiste de la défense, entre autres. Peut-il amasser 70 points ? Je ne le sais pas. Mais sûrement 50 points. »
Une fiche de 50 points pour un joueur de troisième ligne à qui l’on verse 6 millions $ par saison au sein d’une formation qui devra payer plus de 20 millions $ pour deux joueurs en 2017-2018, disons que l’équation ne fonctionne pas.