Pastrnak : une bonne saison a suffi
De prime abord, David Pastrnak convoitait un contrat similaire à celui de Leon Draisaitl. Et pourquoi pas ? Draisaitl n’a-t-il pas touché le gros lot grâce à une excellente saison l’an dernier ?
Pastrnak et son agent, J.P. Barry, ont donc tenté leur chance en sachant fort bien que les négociations seraient longues et sans doute qu’ils auraient à faire des compromis.
Finalement, ils ont obtenu ce qu’ils recherchaient : un contrat de six ans, avec comme point de référence l’entente de Filip Forsberg, des Predators de Nashville.
Le joueur des Bruins a même obtenu plus d’argent malgré le fait que les statistiques de Forsberg sont plus reluisantes que les siennes.
C’est ça, la nouvelle réalité de la Ligue nationale.
On embauche de jeunes joueurs talentueux et capables de s’ajuster au monde des adultes, on leur verse un salaire minimum de 950 000 $ par saison, un contrat de trois ans.
Par la suite, on paie la note.
OPINIONS PARTAGÉES
Et la facture est encore plus salée quand un directeur général va un peu trop loin dans son évaluation, ce que la plupart des homologues de Peter Chiarelli, des Oilers d’Edmonton, prétendent.
Draisaitl est très talentueux, mais devait-on lui accorder plus de 8 millions $ par année à son deuxième contrat ?
Évidemment, les opinions sont partagées.
Les équipes plus fortunées achètent des années de l’autonomie du jeune patineur. Les moins fortunées opteront pour un contrat de deux ans, puis elles se disent « on verra ».
Si on doit alors lui verser un salaire de 8 millions deux saisons plus tard, alors l’équipe aura bénéficié de deux années à prix réduit. Voilà une façon de voir les choses.
Peut-être que le plafond salarial aura amené plus de compétition chez les équipes… mais il n’aura sûrement pas freiné la hausse des salaires.