Le Journal de Montreal

Fleury : la réalité de Crosby

Les Golden Knights de Vegas amorcent le premier camp de leur histoire

- Mathieu Boulay MBoulayJDM mathieu.boulay @quebecorme­dia.com

À parti du moment où il a mis le pied au City National Arena, le centre d’entraîneme­nt de la 31e formation dans la LNH, Fleury a dû suivre un horaire digne du président des États-Unis. En plus de se soumettre aux tests médicaux, il a dû prendre part à une multitude d’entrevues tout en participan­t à une séance interminab­le de photos. Tout cela en ayant son équipement sur le dos.

Ça doit être normal lorsqu’on est le premier joueur réclamé au repêchage d’expansion. Tu deviens automatiqu­ement le visage de la nouvelle concession.

C’est loin de ce qu’il vivait à Pittsburgh, où les nombreux joueurs étoiles étaient sous les projecteur­s.

Dans la ville du vice, ils sont principale­ment dirigés vers lui et l’attaquant James Neal.

« Je réalise plus ce avec quoi Sidney devait composer sur une base quotidienn­e et je suis content d’avoir pu jouer aussi longtemps avec lui pour éviter tout cela, a expliqué Fleury en riant. Je l’ai vu aller sur une base quotidienn­e pendant quelques années. Si j’ai besoin de conseils en cours de saison, je vais peut-être le contacter. »

Fleury est conscient que les prochaines semaines seront très occupées et qu’il sera en demande auprès des journalist­es nord-américains. Toutefois, la situation devrait se normaliser par la suite.

DES OBJECTIFS MODESTES

Étant donné qu’il gardera les buts d’une formation d’expansion, Fleury ne s’est pas fixé d’objectifs précis, que ce soit au plan personnel ou collectif.

« Je sais que c’est un cliché, mais je vais tenter de m’améliorer tous les jours, a affirmé l’athlète originaire de SorelTracy. Pour ce qui est de l’équipe, on aura besoin de temps pour assimiler le système de Gerard Gallant [l’entraîneur-chef]. Peut-être que ce sera moins long pour des gars comme Jonathan Marchessau­lt et Reilly Smith, qui ont déjà joué sous ses ordres en Floride.

« C’est sûr qu’on vivra une période d’adaptation avant de trouver notre rythme de croisière. J’aimerais bien qu’on devienne une formation difficile à affronter. »

Fait particulie­r, les Golden Knights pourraient amorcer la première saison de leur histoire sans capitaine. C’est ce que le directeur général George McPhee a mentionné la semaine dernière en raison du peu de temps dont ses entraîneur­s disposaien­t pour identifier les leaders de leur formation.

DANS SES PANTOUFLES OU PRESQUE

Lorsque Fleury est entré dans son nouveau centre d’entraîneme­nt, il a eu une sensation de déjà-vu même si l’amphithéât­re a été inauguré il y a quelques jours seulement.

« À Pittsburgh, on avait une nouvelle place depuis trois ans, a expliqué Fleury. Ça lui ressemble beaucoup, mais avec des couleurs différente­s. »

À l’instar de ses coéquipier­s, Fleury aura besoin de temps afin de trouver ses repères. Une fois que cette étape sera complétée, il pourra davantage profiter de sa nouvelle réalité profession­nelle.

 ??  ?? Marc-André Fleury a répondu aux questions des journalist­es venus assister au début du premier camp d’entraîneme­nt des Golden Knights de Vegas hier.
Marc-André Fleury a répondu aux questions des journalist­es venus assister au début du premier camp d’entraîneme­nt des Golden Knights de Vegas hier.
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada