Fleury : la réalité de Crosby
Les Golden Knights de Vegas amorcent le premier camp de leur histoire
À parti du moment où il a mis le pied au City National Arena, le centre d’entraînement de la 31e formation dans la LNH, Fleury a dû suivre un horaire digne du président des États-Unis. En plus de se soumettre aux tests médicaux, il a dû prendre part à une multitude d’entrevues tout en participant à une séance interminable de photos. Tout cela en ayant son équipement sur le dos.
Ça doit être normal lorsqu’on est le premier joueur réclamé au repêchage d’expansion. Tu deviens automatiquement le visage de la nouvelle concession.
C’est loin de ce qu’il vivait à Pittsburgh, où les nombreux joueurs étoiles étaient sous les projecteurs.
Dans la ville du vice, ils sont principalement dirigés vers lui et l’attaquant James Neal.
« Je réalise plus ce avec quoi Sidney devait composer sur une base quotidienne et je suis content d’avoir pu jouer aussi longtemps avec lui pour éviter tout cela, a expliqué Fleury en riant. Je l’ai vu aller sur une base quotidienne pendant quelques années. Si j’ai besoin de conseils en cours de saison, je vais peut-être le contacter. »
Fleury est conscient que les prochaines semaines seront très occupées et qu’il sera en demande auprès des journalistes nord-américains. Toutefois, la situation devrait se normaliser par la suite.
DES OBJECTIFS MODESTES
Étant donné qu’il gardera les buts d’une formation d’expansion, Fleury ne s’est pas fixé d’objectifs précis, que ce soit au plan personnel ou collectif.
« Je sais que c’est un cliché, mais je vais tenter de m’améliorer tous les jours, a affirmé l’athlète originaire de SorelTracy. Pour ce qui est de l’équipe, on aura besoin de temps pour assimiler le système de Gerard Gallant [l’entraîneur-chef]. Peut-être que ce sera moins long pour des gars comme Jonathan Marchessault et Reilly Smith, qui ont déjà joué sous ses ordres en Floride.
« C’est sûr qu’on vivra une période d’adaptation avant de trouver notre rythme de croisière. J’aimerais bien qu’on devienne une formation difficile à affronter. »
Fait particulier, les Golden Knights pourraient amorcer la première saison de leur histoire sans capitaine. C’est ce que le directeur général George McPhee a mentionné la semaine dernière en raison du peu de temps dont ses entraîneurs disposaient pour identifier les leaders de leur formation.
DANS SES PANTOUFLES OU PRESQUE
Lorsque Fleury est entré dans son nouveau centre d’entraînement, il a eu une sensation de déjà-vu même si l’amphithéâtre a été inauguré il y a quelques jours seulement.
« À Pittsburgh, on avait une nouvelle place depuis trois ans, a expliqué Fleury. Ça lui ressemble beaucoup, mais avec des couleurs différentes. »
À l’instar de ses coéquipiers, Fleury aura besoin de temps afin de trouver ses repères. Une fois que cette étape sera complétée, il pourra davantage profiter de sa nouvelle réalité professionnelle.