Un « festival de la paix » à Bagdad
Dans un parc au bord du Tigre, au pied d’une scène où jouent des musiciens, des centaines d’Irakiens déambulent entre les stands du festival « Bagdad, ville de la paix », dans une ville chaque jour endeuillée par de nouvelles violences. Pour sa septième édition, ce rendez-vous entend une nouvelle fois « changer l’image négative de Bagdad », plus souvent citée pour les exactions que les djihadistes y commettent depuis des années ou les affrontements confessionnels qui l’ont divisée et ensanglantée, affirme l’un des bénévoles au sein de l’organisation, Karrar Haidar. Pour cela, le festival « utilise l’énergie créative des jeunes », explique cet Irakien de 23 ans. Autour de lui, au milieu d’expositions de calligraphies et de peintures, un petit marché d’artisanat a été installé. Leurs accès sont strictement encadrés par les forces de sécurité qui filtrent la foule de femmes et d’hommes de tous âges, aux habits apprêtés ou au look décontracté savamment travaillé.