Lapider Fournier
Ainsi Amir Khadir est d’avis que Jean-Marc Fournier devrait perdre son emploi dans la foulée des allégations du chef syndical de la police de Montréal Yves Francoeur.
LES FAITS
Il ne manquait qu’un soulier dans les mains du solidaire pour qu’il amorce une séance de lapidation à grands coups de semelle. Rappelons certains faits essentiels : à la suite des allégations de Francoeur sur les ondes d’une radio montréalaise il y a cinq mois, le Directeur des poursuites criminelles et pénales et le patron de l’UPAC avaient tous deux affirmé qu’ils ne savaient pas de quoi le chef syndical parlait. Celui-ci avait également confirmé qu’il n’avait jamais jugé bon d’interpeller la SQ au sujet des informations qu’il détenait.
Puis, hier, Le Journal dévoilait l’identité des deux personnes visées par Yves Francoeur. Raymond Bachand et Jean-Marc Fournier. Il semble acquis que le premier n’était même pas présent lors de la fameuse rencontre tenue au 1000, de la Commune. Puis, dans le cas de Fournier, il faudrait de facto le condamner sans preuve et sans procès. Parce que, pour Québec solidaire, il est tout à fait normal de bafouer les institutions, de remettre en doute l’intégrité des tenants de celles-ci, et ce, dans l’unique but de détruire ses adversaires politiques.
INQUISITION
Est-ce que les libéraux sont sans taches ? Oh que non ! Sontils en partie responsables de la méfiance populaire en ce qui a trait aux questions d’éthique ? Oh que oui ! Mais de là à transformer l’espace public en tribunal d’inquisition à cinq sous au moindre soubresaut, il y a toujours bien des foutues limites. Des limites à détruire des réputations sur la base de ouï-dire et de demi-vérités.
Certains me diront que je suis naïf. J’ai plutôt des valeurs profondes. Parmi celles-ci, il y a le respect de notre système de justice. Et vous, monsieur Khadir ?