Le Journal de Montreal

Un anniversai­re survolté

Simple Plan a souligné les 15 ans de leur premier album hier

- CAROLINE VIGEANT

À peine six mois après s’être produit au Centre Bell, les gars de Simple Plan rentraient au bercail hier pour célébrer les 15 ans de leur premier album studio, No Pads, No Helmets… Just Balls. Un gros party, qui a comblé autant les adeptes de la première heure que les nouveaux conquis.

Tôt ou tard, le temps fait son oeuvre. Or, si Pierre Bouvier, Jeff Stinco, Chuck Comeau et Sébastien Lefebvre n’ont plus ce côté ado des jeunes découverts en 2002 grâce à leur première offrande, leur capacité à provoquer des mouvements de masse, elle, n’a pas faibli ni pris une ride.

L’ambiance survoltée bien avant qu’ils ne s’amènent sous les projecteur­s l’a amplement prouvé. On s’émoustilla­it juste à voir s’affairer les technicien­s de scène, scandant au passage des « Simple Plan ».

GRAND FRISSON

Inutile de décrire le frisson qui a parcouru la salle quand les vedettes se sont enfin montré le bout du nez vers 21 h 20 : clameurs-monstre. En moins d’une minute, partout, on tapait des mains.

L’absence du coéquipier David Desrosiers – qu’une dépression tient à l’écart – s’est brièvement fait sentir quand un quatuor plutôt que l’habituel quintette a pris place devant nous. Une impression aussitôt dissipée par les pistes du bassiste qu’on a pu néanmoins entendre. Effet réussi.

« Quinze ans, ça me fait sentir vieux, a lancé le meneur Pierre Bouvier, avant d’enchaîner avec autodérisi­on, mais c’est correct j’ai encore tous mes cheveux ! »

L’INTÉGRAL

Un autre atout de la formation pop-punk, c’est de rallier ses fidèles autour d’un répertoire qu’on revisite à tue-tête. Tapageuse dès les premières mesures de I’d Do Anything, l’assistance du théâtre MTelus, l’ancien Métropolis, a pris plaisir à entonner par coeur les I’m Just a Kid, Addicted et Perfect de l’album vendu à 3 millions d’exemplaire­s et que la formation lui a offert dans son intégralit­é avant de larguer ses

Jump, Shut Up ! et Welcome to My Life pour une finale pétaradant­e. Exit la nostalgie, le spectacle a davantage pris des allures de party de retrouvail­les que de voyage dans le temps. La formule intime – on est passé de 7700 personnes dispersées au Centre Bell à une foule archi compacte ici –y a fortement contribué.

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PHOTO AGENCE QMI, SÉBASTIEN ST-JEAN La formation Simple Plan a prouvé que leur premier album n’avait pas pris une ride, même en 15 ans.

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