L’ambiance reste bonne malgré tout
La sortie publique du président, Joey Saputo, doublée de la visite dans le vestiaire de Nick De Santis ne semble pas avoir sapé le moral des troupes chez l’Impact.
« L’état d’esprit est bon, les joueurs savent que c’est un match important qui peut relancer la saison », a lancé Mauro Biello.
L’entraîneur-chef a soutenu que la visite de De Santis n’a pas été aussi mouvementée qu’on pouvait le croire, tout en prenant la responsabilité pour les difficultés de l’équipe.
« L’administration n’est pas contente, ils se sont exprimés et ce n’est pas la première fois. Ce qui a été rapporté ne correspondait pas entièrement à la réalité.
« La responsabilité me revient, je suis l’entraîneur et si les performances ne sont pas à la hauteur, c’est à moi de gérer ça. »
INACCEPTABLE
Samuel Piette a rappelé, comme l’a mentionné Hassoun Camara lundi, que les joueurs savaient que la situation n’était pas acceptable.
« C’est sûr que le club n’est pas content de ce qu’on fait, nous ne sommes pas contents de ce que nous faisons. C’est l’occasion parfaite pour nous de faire tourner les choses », a reconnu le milieu de terrain, qui admet qu’une telle sortie pique l’orgueil des joueurs.
« C’est sûr que de se le faire dire par les dirigeants, ça vient nous chercher. Mais on n’avait pas besoin du président ou du staff pour nous dire qu’on ne fait pas la job puisque nous-mêmes, on le sait.
« C’était nécessaire parce que c’est bon de savoir ce que les gens en haut de nous pensent. »
BON GROUPE
Cela dit, le désespoir ne s’est pas emparé de l’équipe malgré les chances de plus en plus minces de participer aux séries.
« On a un très bon groupe. C’est sûr qu’après quatre défaites [consécutives], l’ambiance n’est pas pareille comme après quatre victoires, mais on croit encore en nos chances même si c’est mathématiquement difficile », a insisté Piette.
« On continue d’y croire parce que personne ne peut y croire pour nous. »
« Peu importe si nous sommes déçus, nous devons nous concentrer à jouer en fonction de nos chances de faire les séries », a ajouté Daniel Lovitz.