Le Journal de Montreal

Ajout de réponse à la vôtre Louise

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J’ai aimé ce que vous avez conseillé à « Une soeur qui n’en peut plus », mais j’aimerais quand même ajouter une avenue supplément­aire à explorer pour le bénéfice de cette personne qui ne sait plus quoi faire avec cet épineux problème de succession qui l’oppose à sa soeur. Dans la plupart des testaments, lorsqu’un liquidateu­r est nommé, il y a souvent la possibilit­é pour celui-ci de faire appel à un profession­nel pour régler ladite succession. Et ce bien entendu, aux frais de la succession elle-même.

Je conseiller­ais donc à cette femme d’offrir à sa soeur d’engager un notaire ou un avocat pour régler la succession. Je parierais que quand la soeur en question va voir les coûts reliés à une telle opération, elle acceptera peut-être plus facilement que la succession soit réglée selon la volonté de leur père. Mais comme vous le lui avez souligné, la liquidatri­ce n’a surtout pas à renoncer à son héritage pour acheter la paix. D’ailleurs tout liquidateu­r de succession a le droit de s’adjoindre qui il veut pour l’assister dans sa tâche.

M. Bertrand

Entre ce que je lui ai proposé, votre suggestion et celle qui la précède, cette personne a l’embarras du choix. Ce qui ne l’empêche pas de décider de tout céder à sa soeur pour avoir la paix comme elle proposait de le faire. N’oublions jamais que pour certains, et quoi qu’on en pense, l’évitement face à un conflit est la seule voix apaisante.

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