MATCH DE LA DERNIÈRE CHANCE
Les Alouettes affrontent les Argonauts ce soir à Toronto
À l’instar de l’Impact plus tôt cette semaine, les Alouettes joueront pour leur survie, ce soir, au BMO Field de Toronto.
Cependant, la grosse différence, c’est qu’ils affronteront les Argonauts et qu’ils le feront dans le cadre d’un match de la Ligue canadienne de football. On peut dire que les Alouettes sont dans une situation critique et, encore une fois, c’est un match qu’ils ne peuvent pas perdre.
Avec une autre défaite au compteur, ils perdraient l’avantage au bris d’égalité avec Toronto. On rappelle qu’ils ont déjà échappé celui contre le Rouge et Noir d’Ottawa depuis quelques semaines.
Ce qui signifierait que les Alouettes devraient les devancer au classement en obtenant plus de points qu’eux. Une mission colossale lorsqu’on sait qu’Ottawa et Toronto ont respectivement cinq et quatre points d’avance sur eux avant les matchs de la semaine.
Ça prendrait un effondrement de l’une de ces deux équipes et la résurrection des Montréalais.
« On n’est pas mathématiquement éliminés, mais il faut gagner, a admis Luc Brodeur-Jourdain. Une chose qu’on n’a pas faite depuis quelques rencontres.
« Pour le faire, il faut marquer des points. Depuis le début de la saison, on a connu une seule bonne performance offensive et ce fut lors du match à Winnipeg. Il faut revenir à du football diversifié. »
DURANT SUR LA SELLETTE
Pendant que les Alouettes joueront pour garder la tête hors de l’eau, le quart Darian Durant sera sous la loupe des entraîneurs et des amateurs. Sa performance pourrait dicter une partie de son avenir à Montréal.
Le vétéran connaît possiblement l’une de ses pires séquences en carrière et on se demande s’il sera en mesure de retrouver ses repères d’ici la fin de la campagne.
D’ailleurs, il est en partie responsable du fait que les Alouettes n’ont pas inscrit de points au premier quart au cours des cinq derniers matchs qui se sont soldés par des défaites. C’est la première fois depuis 1976 qu’une telle situation se produit.
Pour tenter d’y voir plus clair au sujet de son quart, Kavis Reed a embauché l’ancien entraîneur de Durant en Saskatchewan, Ken Miller, avant la dernière rencontre. Est-ce que l’entraîneur a su trouver ce qui clochait chez Durant en seulement une semaine d’entraînements ? Ça serait très surprenant.
LES YEUX SUR SUTTON
Du côté des Argonauts, les hommes de Marc Trestman connaissent une saison de hauts et de bas. Toutefois, lorsqu’ils sont dans un bon état d’esprit, ils sont capables de rivaliser avec toutes les formations de la LCF.
Contre les Alouettes, ils n’auront pas les yeux sur Durant, mais bien sur Sutton pour connaître du succès au niveau défensif. D’ailleurs, son ancien coéquipier Bear Woods a été élogieux à son endroit.
« Quand je jouais avec lui, j’affirmais qu’il était le meilleur porteur de ballon de la ligue, mais les gens ne me croyaient pas, a raconté le secondeur au Toronto
Sun. Aujourd’hui, même si je ne suis plus son coéquipier, j’affirme la même chose.
« Lorsqu’il est en santé comme c’est le cas actuellement, il peut punir l’adversaire tout en trouvant des façons de poursuivre sa route. »