Pas d’allègement dans le monde de la construction
QUÉBEC | Muette sur la possibilité de diminuer le fardeau administratif des entrepreneurs en construction, la ministre Lise Thériault s’est toutefois engagée à ne pas créer de paperasse supplémentaire.
Notre Bureau parlementaire révélait hier les résultats d’un sondage voulant que les entrepreneurs en construction se sentent « pris à la gorge » par la multiplication de la « paperasserie » qui touche leur domaine. L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) presse ainsi le gouvernement d’alléger cette lourdeur.
La ministre responsable de l’Allègement réglementaire a affirmé que les cinq organismes gouvernementaux qui régissent l’industrie de la construction sont assujettis depuis peu à la « règle du un pour un ».
Ce faisant, a expliqué Mme Thériault, un organisme qui propose d’adopter une nouvelle formalité administrative doit prévoir d’abolir une formalité existante. Cette mesure s’inscrit dans le défi lancé au gouvernement par la Fédération canadienne des entreprises indépendantes.
« Le Québec est très performant dans l’allègement réglementaire. Avec la Colombie-Britannique, on est la première province canadienne où les formalités administratives ont été beaucoup allégées », a-t-elle assuré. La ministre Thériault a aussi affirmé qu’elle pourrait annoncer « possiblement » la formation d’un comité pour discuter de la question.