Colm Feore dans un film d’animation
Le policier ontarien de Bon Cop, Bad Cop deviendra un professeur à l’Université Laval dans Nelly et Simon : Mission Yéti. Pour la première fois de sa carrière, Colm Feore prêtera sa voix à un personnage d’animation dans la version anglophone du prochain film de la maison de production de Québec 10e ave, a appris en exclusivité Le Journal.
Feore, la Montréalaise Rachelle Lefevre et l’acteur britanno-colombien Noel Fisher (Twilight et Teenage Mutant Ninja Turtles au cinéma, Shameless à la télé) compléteront le trio vedette de voix anglophones pour ce long métrage, dont la sortie est prévue en mars 2018.
La productrice et coréalisatrice (avec Pierre Gréco) Nancy Florence Savard, qui mise sur Guillaume Lemay-Thivierge, Sylvie Moreau et Rachid Badouri dans la version originale du film, croit avoir entre les mains des noms qui permettront de bien vendre Mission Yéti en dehors de nos frontières. Déjà, une trentaine de territoires en ont acquis les droits.
« Pour les voix anglaises, mon agent de vente américain avait un droit de regard sur ma distribution. À Toronto, ils voulaient aussi des noms de prestige pour le marché canadien. Mais ils ne nous ont rien imposé. C’est nous qui avons proposé et ils ont accepté nos choix », se réjouit Mme Savard.
LE RIRE DE RACHELLE
Colm Feore, que le Québec connaît bien grâce aux deux volets de Bon Cop, Bad Cop, sera la voix de Taylor, le professeur qui lance à Simon et Nelly le défi de prouver l’existence du yéti.
« Nous sommes vraiment fiers de notre coup. Il a tripé et il adorait le personnage. »
Dans le cas de Rachelle Lefevre, il s’agira d’une deuxième collaboration avec 10e ave puisqu’elle avait fait une voix dans La légende de Sarila, le tout premier long métrage de Nancy Florence Savard.
« J’adore le rire cristallin et joyeux de Rachelle », dit la productrice, qui a fait le déplacement à Hollywood pour enregistrer les répliques de la comédienne québécoise, qui poursuit depuis plusieurs années une carrière américaine.
« C’est une jeune maman et j’étais sensible à ça. Je préférais que ce soit moi qui me déplace. »