Des mains !
BUFFALO | Non, mais, quelle feinte de Jonathan Drouin pour déculotter le gardien Robin Lehner !
Un geste assuré, vif, étincelant. Comme on le soulignera en page une de notre cahier spécial qui sera publié demain, l’espoir pour le Canadien repose sur ce jeune homme animé d’une passion évidente pour le hockey.
Certains joueurs ont énormément de talent, certes, mais préfèrent encore plus ce que le hockey leur rapporte.
Les meilleurs sont ceux qui vivent pour le hockey, qui en mangent. Drouin est un de ceux-là et ça paraît.
C’est une bouffée d’air frais dans l’entourage du Canadien. On pourrait dire la même chose de Victor Mete et son coup de patin gracieux. Pas énervé une miette celui-là. Comme s’il jouait avec ses chums de quartier. Bienvenue dans la LNH, Victor !
Était-ce parfait ? Loin de là. Encore une fois, c’est Carey Price qui a tenu le fort. La bonne vieille recette, des arrêts à la tonne et un peu d’opportunisme en attaque.
Oui, de ce côté il y a de l’espoir. Claude Julien n’a pas aimé le travail des siens le long des bandes, mais a souligné leur créativité en attaque.
MINUTE, CAPITAINE
William Shatner, ce bon vieux capitaine Kirk, a tweeté à ses 2,5 millions d’abonnés durant la soirée qu’il souhaitait au Canadien une année sans blessures.
Jusque-là ça va (mais on a eu peur pour Drouin en troisième période quand Rasmus Ristolainen l’a gelé à la ligne bleue, n’est-ce pas ?)
Et de gagner tous les matchs importants, ajoute Shatner, un natif de Montréal. C’est bien parti aussi à ce chapitre. Et de ramener « la Coupe Stanley », termine-t-il avec une touche de français.
À moins de téléporter au Centre Bell une couple de bons défenseurs provenant d’une autre galaxie, ça n’arrivera pas cette année, mon capitaine.
La science actuelle, puis-je ajouter, ne permet pas encore de rajeunir des types comme Mark Streit, qui a beaucoup ralenti avec le temps.
Ou de donner des ailes à Jordie Benn qui n’en a jamais eu.
Mais le talent de Drouin permet quand même d’imaginer de belles choses. Sa passe à Max Pacioretty en première période était magique.
Un jour, M. Shatner, un jour…