Le Journal de Montreal

Choisi parmi 200 000 Elvis

Un Québécois se qualifie pour un festival mondial de personnifi­cation du King

- GENEVIÈVE QUESSY

Un Québécois de 28 ans a été choisi parmi 200 000 candidats pour participer au Festival d’Ocean City au Maryland afin de personnifi­er le jeune Elvis Presley des années 1950.

Jean-Philippe Carpentier, 28 ans, se souvient du jour où il a découvert le King. « J’avais 4 ans. Je l’ai entendu chanter Jailhouse Rock à la télé et j’ai demandé à mes parents qui c’était. »

Quelques années plus tard, alors qu’Elvis était sur tous les écrans à l’occasion du 20e anniversai­re de sa mort, le petit Jean-Philippe, à peine âgé de 8 ans, a pris sa décision : son métier serait de personnifi­er le célèbre chanteur.

« Je n’aurais même pas imaginé que je puisse être sélectionn­é dans un concours de calibre mondial, et pourtant c’est ce qui m’arrive. C’est tout un aboutissem­ent », dit le jeune homme de Repentigny.

Il raconte avoir été remarqué par un jury lors de sa participat­ion au Elvis Festival de Lake George cet été, où les fans soulignaie­nt le 40e anniversai­re du décès du King. « Ils m’ont invité, tous frais payés, à venir représente­r le Québec au Ocean City Elvis Festival, qui se déroulera du 17 au 19 octobre. C’est un énorme privilège. »

Seulement 60 personnifi­cateurs sur 200 000 ont été choisis.

S’il gagne le concours dans sa catégorie, Jean-Philippe Carpentier pourrait empocher 1500 $ en devises américaine­s et le privilège de participer à l’Ultimate Contest de Memphis, en 2018. « Les juges m’ont dit que j’étais l’un des seuls au monde à danser sur le bout des pieds comme Elvis », dit-il.

DÉTAILS

Carpentier ne lésine pas sur les détails pour réussir à toucher son public. C’est l’Elvis des années 1950, jeune et fougueux, qu’il incarne sur scène. Conseillé par des designers spécialisé­s, il fait faire ses costumes sur mesure, ainsi que ses bijoux, dans les magasins de Memphis où s’approvisio­nnait le King lui-même.

ARRACHER LA CHEMISE

Selon lui, la passion des fans pour leur idole est loin de faiblir avec le temps. « J’ai été très surpris la première fois que quelqu’un m’a demandé un autographe. Les personnifi­cateurs d’Elvis sont adulés aux États-Unis, presque autant qu’il l’était lui-même. Il y en a qui se font arracher leur chemise ! »

Très reconnaiss­ant envers le public qui lui permet de vivre de son art depuis six ans maintenant, Jean-Philippe Carpentier se promène à travers le Québec avec un spectacle inspiré du dernier qu’Elvis a donné avant son départ pour la guerre dans les années 1950.

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PHOTO COURTOISIE CHRISTIAN MICHAUD Jean-Philippe Carpentier dit être l’un des seuls à travers le monde à être capable de danser sur le bout des pieds comme Elvis.

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