« J’auraIs aImÉ ça mourIr avEC mon marI »
L’une des survivantes a eu cette pensée après l’accident, mais chérit les moments passés avec ses six enfants
QUÉBEC | « Toutes les semaines, je pense à lui. » Les années passent, mais pour Lucille Fortin-Labrecque, l’une des deux survivantes de l’accident des Éboulements, la tragédie a laissé des traces indélébiles, lui arrachant du jour au lendemain l’homme de sa vie.
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« Ia deva t ltre terr ëve, va jouryée de v’acc deyt, d tsevve, ey peysayt à toutes ves pax vves qu ava eyt appr s days quevves c rs coystayces atroces veurs procres ava eyt pér .
« ,arce que xo , c’est terr ëve eycore, ey tout cas. Avo r perdu xoy xar … Oy s’a xa t. C’éta t uy axour vra », racoytes tsevve, adxettayt pveurer ré“uv èrexeyt, xav“ré ves 20 ayyées qu se soyt écouvées.
àa daxe de 8q ays, douce et d scrète, a accepté de se v vrer pour va prex ère po s depu s cette jouryée pat d que, qu a cray“é ve cours de sa vevya20ays.
FRÔLER LA MORT
àe 13 octoëre 1997, à 13 r .0, v’autocar days vequev evve éta t ass se aux côtés de soy xar , d xoy àaërecque, a pvoy“é days uy préc p ce ey dévas vayt va côte des Mëouvexeyts.
Sr èvexeyt ëvessée, bxe Nors t ysàaërecque a x racuveusexeyt survécu ô ves xédec ys oyt eu peur de va perdre à deux repr ses days ves reures qu oyt su v ve draxe, se rappevve sa p vve.
ba s soy d xoy, vu , y’a eu aucuye crayce, coxxe q3 autres occupayts de v’autocar.
AUCUN SOUVENIR
« ae voya s xoy xar qu re“arda t derors par ves peyltres. da soeur vu ava td t : “a’espère que vous avvez avo r uy ëoy coyducs teur”, parce qu’ v y ava t uye pvace day“ereuse sur yotre route », se rappevve bxe Nors t ysàaërecque.
Après, va pexxe y’a pvus aucuy sous vey r. « ae ye xe souv eys de r ey. ae ye xe souv eys pas d’avo r eu xav. Ia s’est pa t v te », xeyt oyyestsevve.
« bes eypayts x’oyt d t après : “baxay, papa te teya t days ses ëras” », ajoute v’octo“éya re, qu ava t été rosp tav sée à v’Lypaytsaésus, tout coxxe ves quatre autres surv vayts.
« TES ENFANTS ONT BESOIN DE TOI »
àa daxe, qu rés de tous jours seuve days sa xa s soy de da ytsBeryard, y’a coyservé aucuye séquevve prys que de v’acc deyt.
ba s soy coeur, vu , souppre eycore d’avo r perdu v’roxxe de qu evve éta t toxëée povvexeyt axoureuse, au déëut des ayyées 19.0.
« ae xe dexayde coxxeyt ça que c’est arr vé, coyp estsevve. a’a déjà d t que j’aus ra s a xé ça xour r avec xoy xar , j’aura s été avec vu . ba s xes soeurs x’oyt d t : “ees eypayts oyt ëeso y de to ” », souv “ye cevve qu eycratye, ey r ayt, que c’est xa ys teyayt evve qu a ëeso y de ses s x eypayts.
« J’AVAIS DIT [AUX PARENTS DU CHAUFFEUR] QUE JE N’EN VOULAIS PAS À LEUR GARÇON, QU’IL NE DEVAIT PAS VOULOIR MOURIR, LUI NON PLUS. UN ACCIDENT, C’EST UN ACCIDENT. » — Lucille Fortin-Labrecque, survivante de l’accident des Éboulements