5 libertés à chérir pour LE BIEN-ÊTRE ANIMAL
La semaine de la vie animale s’achève. Il s’agit d’une campagne de sensibilisation du public organisée par l’Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV) où l’on fait la promotion de la santé animale et d’habitudes responsables chez les proprié
Dorénavant, au Québec, les animaux ne sont plus considérés comme des « biens meubles », mais comme des « êtres doués de sensibilité » ayant des « impératifs biologiques ». Comme propriétaires et gardiens d’animaux, nous nous devons de protéger cinq libertés fondamentales pour leur bienêtre et leur qualité de vie. Les voici :
Leur procurer un hébergement
approprié. Oui, les animaux domestiques ont droit d’être hébergés convenablement. Cela implique plus que simplement avoir un toit au-dessus de la tête. L’animal doit pouvoir se placer à l’abri des éléments de la météo (chaud, froid, pluie, neige, etc.) et être suffisamment confortable. Le gardien d’un animal trouvera dans le guide d’application du règlement sur la sécurité et le bien-être des chats et des chiens, offerts par le MAPAQ, les normes minimales en fait d’hébergement. (https://www.mapaq.gouv.qc.ca) Leur fournir une nutrition appropriée. Saviez-vous que le chat est un carnivore strict et qu’il ne doit pas être nourri avec une nourriture végétarienne ? Pourtant, on voit des sites, des magasins et des compagnies vendre ce type de nourriture qui produira, sans aucun doute, des déficits majeurs chez le chat. Saviez-vous que plusieurs des maladies retrouvées chez les animaux exotiques (reptiles, lapins, oiseaux, etc.) sont causées par une nutrition inappropriée ? Par exemple, les lapins qui mangent trop de luzerne, en guise de gâterie, développent des problèmes urinaires. Pourtant, on en retrouve en vente dans certaines animaleries… Un seul constat : Fiez-vous donc à votre médecin vétérinaire en ce qui a trait à la nutrition de votre animal.
Leur fournir des soins vétérinaires
appropriés. Pour les animaux, les soins vétérinaires sont à la fois préventifs (vaccination, stérilisation, détartrage, etc.) et thérapeutiques (diminuer la douleur, guérir des maladies, redonner une qualité de vie convenable, etc.). Un examen physique vétérinaire complet est souhaitable au moins une fois par année, en prévention, et aussi, dès que l’animal semble mal en point. Leur offrir une socialisation appropriée. Les animaux domestiques devront vivre en société, avec d’autres animaux et des humains. La socialisation est le processus au cours duquel un individu apprend à vivre en société, durant lequel il intériorise les normes et les valeurs, et par lequel il construit sa propre identité. Ainsi, la socialisation des chiens et des chats, en bas âge, est d’une importance capitale afin de leur permettre de s’adapter et d’avoir une vie équilibrée. C’est donc une responsabilité partagée par les éleveurs et par les nouveaux propriétaires
Leur permettre de manifester des
comportements normaux. Voici quelques comportements tout à fait normaux du chien et du chat : creuser dans la terre, mâchouiller des objets, japper pour avertir, se servir de ses griffes pour marquer son territoire et pour grimper, etc. Pourtant, beaucoup de ces comportements sont inappropriés pour nous, les humains, toutefois, on ne peut réprimer entièrement les comportements normaux : il faut apprendre à vivre avec eux ou à les accepter dans des situations précises comme, par exemple, en montrant à son chien à creuser dans une zone délimitée du jardin ou à japper sur commande.
« La socialisation des chiens et des chats, en bas âge, est d’une importance capitale afin de leur permettre de s’adapter et d’avoir une vie équilibrée. »