Le Journal de Montreal

Lutte à finir entre le Royal et les Diamants

- BENOÎT RIOUX

Bien malgré elle, la Ligue de baseball junior élite du Québec a prolongé le plaisir jusqu’à la mi-octobre et c’est demain, dans la région de Québec, qu’aura lieu le septième et décisif match de la finale.

Le Royal de Repentigny rendra alors visite aux Diamants de Québec, dès 16 h au parc Henri-Casault, à Charlesbou­rg. Après avoir remporté la sixième rencontre par le pointage de 5à 4,à l’issue d’un match complèteme­nt fou, le Royal aurait aimé profiter d’un certain momentum. La pluie du dernier week-end a toutefois repoussé d’une semaine la tenue de l’ultime rencontre.

« Le défi vient plutôt du fait qu’on n’a pas joué depuis longtemps, a estimé l’entraîneur-chef du Royal Danny Prata. C’est bien beau pratiquer, mais ce n’est pas comme jouer. La victoire risque d’aller à l’équipe qui sera capable de faire le moins d’erreurs en défense. »

Un tel report du septième match n’est pas sans conséquenc­e pour les différents clubs. Ainsi, les lanceurs utilisés lors de la sixième rencontre de la finale pourraient bien être de retour au monticule.

« Si Vincent Ruel commence le match pour les Diamants, il en sera à un quatrième départ dans cette finale, c’est un peu ridicule », a d’ailleurs souligné Prata, qui ne veut toutefois pas se plaindre de la situation outre mesure.

De toute façon, les Diamants seront sans doute tentés de remettre la balle au lanceur Lucas Serafin tôt ou tard dans la partie.

PENA AU MONTICULE

Chose certaine, le Royal a pour sa part choisi de miser sur Ismael Pena pour entamer ce match fatidique.

Le gaucher avait lui-même oeuvré au monticule pour Repentigny lors du sixième duel, allouant trois points sur seulement deux coups sûrs et deux buts sur balles en six manches.

« Ismael va être là pour nous, a confirmé Prata. C’est une bonne chose puisqu’il a été approché par différente­s organisati­ons pour des essais profession­nels. Nous sommes heureux de pouvoir compter sur lui. »

 ?? PHOTO D’ARCHIVES ?? Danny Prata, le gérant du Royal, aurait préféré qu’il n’y ait pas une semaine d’écart entre le sixième et le septième match de la finale contre les Diamants.
PHOTO D’ARCHIVES Danny Prata, le gérant du Royal, aurait préféré qu’il n’y ait pas une semaine d’écart entre le sixième et le septième match de la finale contre les Diamants.

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