Épreuves extrêmes pour des pompiers volontaires
Ils ont éteint des feux et extirpé des victimes dans une course contre la montre
SAINT-VALÉRIEN-DE-MILTON | Des pompiers volontaires ont dû éteindre des feux de voitures et secourir des victimes durant de longues minutes hier, dans le cadre de la première compétition extrême du genre au Canada.
Seize pompiers volontaires se sont affrontés dans une course contre la montre d’une vingtaine de minutes. Bien servis par une bonne endurance physique, les pompiers devaient rester très concentrés, puisque la compétition regroupait différentes épreuves.
Selon un des organisateurs de l’événement, Mike Parenteau-Leblanc, les épreuves habituelles de compétition durent environ cinq minutes. Or, hier, les hommes ont dû livrer jusqu’à leur dernière once d’énergie pendant plus de 25 minutes.
« C’est vraiment complet comme compétition. C’était réel, c’est ce qu’on vit. C’était très technique. Tout ce qu’on a fait aujourd’hui peut nous arriver lors d’un incendie qui va mal », a raconté le pompier Jean-François Monnier de la caserne de Granby, quelques minutes après sa course.
HUIT CASERNES
Les organisateurs ont installé certaines structures au cours de la dernière semaine. Rien n’a été négligé : cuisinières, voitures, structures de bois, portes qui pouvaient exploser à tout moment, victimes prisonnières des flammes.
L’idée de cette compétition vient du club social des pompiers de Saint-Valérien-de-Milton. Au départ, les organisateurs pensaient à une petite journée pour amasser des fonds pour leur club. Au fil du temps, l’idée a pris de l’ampleur pour finalement attirer huit casernes.
Les pompiers venaient de Granby, Saint-Dominique, Saint-Simon, Roxton Pond, Acton Vale, Granby, Durham Sud et Saint-Liboire.
EN FORME
Bien que les pompiers volontaires ne travaillent pas à temps plein dans leur caserne, ils confirment devoir rester à l’affût des dernières technologies, suivre différentes formations et se garder en forme.
« Dans les services à temps partiel, on fait beaucoup plus de pratiques que dans les services à temps plein. Il faut se tenir à jour puisqu’on ne reçoit pas des appels comme à Montréal. On n’a pas le choix », a dit le pompier Jean-François Monnier, qui travaille aussi à Montréal.