Le retour de Karlsson
Erik Karlsson constituait un point d’interrogation avant le début de la saison. Il était déjà acquis que le défenseur des Sénateurs d’Ottawa manquerait quelques matchs afin de se remettre de l’intervention chirurgicale au pied qu’il a subie au cours de l’été. Mais combien au total ?
Son absence était d’abord chiffrée en semaines. Le prolifique Karlsson a déjoué les pronostics en patinant dès le camp d’entraînement, et avec à peine quelques matchs d’écoulés à la saison, le voici déjà de retour en uniforme.
Sûrement inquiets de le voir s’absenter durant tout le premier mois de la campagne, plusieurs poolers ont levé le nez sur le Suédois, lui préférant Brent Burns. Pourtant, on pressentait la chute du lauréat du dernier trophée Norris, et son début de saison donne raison aux sceptiques : avec ses deux mentions d’aide en cinq matchs, le défenseur des Sharks de San Jose est loin de répéter ses prouesses de l’an passé.
TROIS AIDES
Inversement, Karlsson n’a mis qu’un match avant de se mettre en marche. Blanchi face aux Canucks de Vancouver le soir de son retour (à l’instar du reste de son équipe), le numéro 65 a enchaîné avec une performance de trois aides contre les Devils du New Jersey deux jours plus tard.
De quoi rassurer – et récompenser – les poolers patients qui ont misé sur Karlsson dès le départ, se disant sûrement qu’il saurait rapidement compenser pour ces quelques parties d’absence…
RINNE VA TRÈS BIEN
Nombreux sont les poolers qui ont jeté leur dévolu sur des porte-couleurs des Predators de Nashville. Et pour l’instant, ces choix les servent plutôt bien, hormis Roman Josi, qui a raté trois rencontres et qui accuse donc un certain retard.
Pekka Rinne est l’un des gardiens qui connaissent un excellent début de campagne. Le vétéran a encaissé une seule défaite en temps réglementaire à ses six premiers matchs. Dans sa catégorie, Jonathan Quick, des Kings de Los Angeles, et lui sont en ce moment les sélections les plus payantes.