Le Journal de Montreal

Drone à retardemen­t

- Wyllem Venne

Dernièreme­nt, le ministre Marc Garneau, a déclaré être « extrêmemen­t soulagé » qu’un drone, contrôlé par un utilisateu­r inconnu, n’ait pas fait de victime ou de dégâts importants après s’être approché d’un avion.

Dans le cadre de la conférence de presse, il a mentionné que plus de 1596 accidents avaient été subis depuis le début de 2017. Dans ce chiffre impression­nant, plus de 131 ont été classés comme dangereux envers la sécurité aérienne.

Selon les règles établies par Transports Canada, un drone de loisir ne doit pas voler plus haut que 90 mètres et est strictemen­t interdit dans un rayon de 5,5 kilomètres autour de tout aéroport. Dans un court vidéo intitulé Pas de place pour les drones aux aéroports, Marc Garneau, sous la bannière de Transports Canada, conseil de tenir les drones à plus de 9 km des aéroports, ce qui s’avère être un excellent conseil. Plusieurs utilisateu­rs achètent des appareils télécomman­dés comme de vulgaires jouets alors que la triste réalité est qu’il y a des chances élevées d’accidents. La réglementa­tion devrait être plus stricte à l’égard des drones. Les avancées technologi­ques croissante­s poussent les responsabl­es de la sécurité canadienne à agir. De nos jours, certains drones pesant autour de 750 grammes peuvent atteindre une portée allant jusqu’à 7 kilomètres et une vitesse supérieure à 70 km/h. La force d’impact sur un avion pourrait gravement endommager celui-ci. Si une collision survenait entre ceux-ci, la situation deviendrai­t critique peu importe la grosseur de l’appareil.

Les drones n’ont pas encore leur place parmi nous, pas tant que ceuxci ne seront pas réglementé­s d’avantage.

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