Le Journal de Montreal

MESURES À PRENDRE

VOYAGE NE RIME PAS AVEC DÉCÈS, MAIS SI LE PIRE ARRIVE, MIEUX VAUT ÊTRE PRÉPARÉ. VOICI CE QU’IL EST BON À SAVOIR.

- Sources : gouverneme­nt du Canada, gouverneme­nt du Québec, Régie de l’assurance maladie, Croix bleue du Québec, Chambre des notaires du Québec, CNESST, Clinique du voyageur et Coopérativ­e funéraire des Deux Rives

Avant de partir :

• Pensez à une assurance : les citoyens du Québec sont couverts par la Régie de l’assurance maladie (RAMQ), le régime public, mais une fois hors du Canada, la plupart des frais engendrés par une hospitalis­ation ou le rapatrieme­nt du corps advenant une fatalité ne sont pas remboursés. C’est pourquoi il est fortement recommandé de magasiner une assurance privée en complément.

• Rédigez votre testament : la Chambre des notaires du Québec souligne que « le testament est la meilleure façon de vous faire entendre malgré votre absence ».

• Si vous voyagez par affaires : la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a conclu des ententes en Europe pour faciliter le traitement des dossiers. Ainsi, un travailleu­r domicilié au Québec qui est affecté à l’extérieur du Canada « est protégé par la Loi sur les accidents du travail et les maladies profession­nelles (LATMP) », et un travailleu­r autonome dont le statut est reconnu par la CNESST peut également bénéficier d’une assurance personnell­e, mais il est conseillé de s’informer pour connaître la couverture qui correspond le mieux à votre situation.

RAPATRIEME­NT D’UN CORPS

Il n’est pas simple de rapatrier un corps advenant un décès à l’étranger. Il est important d’aviser le consulat du Canada dans le pays dans lequel vous vous trouvez ou le ministère des Affaires étrangères et du Commerce internatio­nal. La compagnie d’assurance voyage du défunt doit aussi être contactée.

Pour le rapatrieme­nt du corps, vous devez faire appel à un salon funéraire canadien ainsi qu’un salon du pays où le décès est survenu. Ce dernier s’occupera de ramener le corps au pays. Cela comportera des frais et vous aurez le choix entre faire embaumer ou incinérer sur place. Il est moins coûteux d’incinérer; il en coûte de 3 000 à 5 000 $ pour le rapatrieme­nt des cendres. Le rapatrieme­nt d’un corps (embaumé) est beaucoup plus onéreux (environ 1 500 $ depuis les États-Unis, mais de 5 000 $ à 20 000 $ depuis un autre continent).

Il est dans votre intérêt de vérifier où se trouvent les ambassades et les consulats sur votre itinéraire. Le gouverneme­nt canadien met à la dispositio­n des citoyens à l’étranger un répertoire de ses services consulaire­s pour demander de l’aide d’urgence. Les cliniques spécialisé­es dans les voyages à l’étranger sont aussi en mesure de vous donner l’heure juste quant aux maladies auxquelles vous vous exposez, les médicament­s que vous devez apporter et vous fournir les vaccins nécessaire­s.

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