Onde de choc à l’Assemblée nationale

QUÉBEC | Une véritable onde de choc a été ressentie à l’Assemblée nationale, où de nombreux élus étaient réunis en commissions parlementaires lorsque la nouvelle de l’arrestation de Guy Ouellette s’est répandue

« C’en est une (onde de choc) », a reconnu l’ex-policier et ministre délégué à l’Intégrité des marchés publics et aux Ressources informationnelles, Robert Poëti. « Écoutez, je viens d’avoir l’information, comme vous, je veux juste essayer de comprendre davantage ce qui se passe, a continué M. Poëti. […] Je veux entendre ce que l’UPAC va confirmer. »

La ministre du Tourisme, Julie Boulet, s’est aussi avouée sous le choc. « Tout à fait, mais je ne connais pas le fond de l’histoire », a déclaré la députée libérale de Laviolette.

« Est-ce que vous pensez, vous, qu’on n’est pas surpris lorsqu’on apprend qu’un collègue se retrouve dans une situation comme cellelà ? » a lancé le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx.

« C’est grave qu’un parlementaire soit arrêté », a réagi brièvement le chef péquiste Jean-François Lisée, avant de quitter l’Assemblée nationale, hier soir. « Qu’est-ce qui lui est reproché (à M. Ouellette) ? Pour l’instant, on est dans le noir », a dit M. Lisée. « On est très surpris et ce n’est pas à cette arrestation-là qu’on s’attendait, c’est sûr », a déclaré le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois. « C’est énorme ! C’est gros. C’est inquiétant pour l’intégrité du gouvernement libéral », a commenté à son tour le chef caquiste François Legault, qui a qualifié l’arrestation de M. Ouellette de « bombe contre le Parti libéral ».