Message à qui sent le besoin de croire
J’ai grandi dans une famille assez nombreuse où plusieurs ont adopté diverses croyances qui guidaient leur vie : Catholicisme, évangélisme, témoin de Jéhovah, Cosmogonie d’Urantia, mouvement Raélien, athéisme et autres.
Certaines de ces personnes étaient des exemples et des guides pour un petit gars comme moi qui ne demandait qu’à être reconnu et aimé. J’ai donc dû me débattre pour démêler en moi ce fouillis durant plusieurs années, tout en en subissant les conséquences psychologiques : baisse d’estime de soi, jugement, dénigrement pur et simple de leur part, peur des conséquences d’une mauvaise croyance après ma mort, et j’en passe.
Je voudrais aujourd’hui faire savoir officiellement à toutes ces personnes qui croient, particulièrement à celles qui vous écrivent Louise, que c’est tant mieux pour elles si ça les aide à devenir meilleures et à évoluer. Mais je ressens aussi le besoin de leur crier « Foutez-nous la paix avec votre manie de vouloir convertir les autres ! »
J’ai fini par comprendre que la foi est personnelle et que tous n’ont pas ce même besoin intérieur de croire, et qu’une personne qui vit sa foi profondément ne ressent pas le besoin de convertir. Elle se contente « d’être » simplement. Sa seule qualité « d’être » suffira à intriguer les gens qui vont aller naturellement vers elle pour répondre à leurs besoins.
À tous ces prosélytes de la foi à tout prix, en particulier aux personnes qui en subissent les contrecoups, je suggère la lecture du livre de Scott Peck « La route de l’espoir ». Particulièrement au chapitre 10 où il décrit les quatre étapes de la croissance spirituelle de l’homme (chaotique et antisociale, conforme et institutionnelle, sceptique et individuelle, ainsi que mystique et communautaire). Ce livre m’a grandement aidé à comprendre le comportement des « Gilbert de ce monde » soit celui qui vous a écrit ce matin pour vous convertir, et à retrouver un équilibre personnel. Je suis un non-croyant ouvert à toutes les possibilités d’après vie et enfin en paix intérieurement. Harold Tremblay
J’ai peu à ajouter à vos propos que je partage entièrement, si ce n’est que je n’ai pas lu ce livre de Scott Peck et que je vais m’empresser de le faire puisque je connais cet auteur et l’admire pour un autre de ses livres dont je relis souvent des passages tellement ils inspirent ma vie, soit « Le chemin le moins fréquenté » qui m’a beaucoup aidée dans une période plus sombre, et qui n’a cessé de me guider depuis.