Peu d’élèves modèles
Dans une saison où l’Impact a clairement offert des performances en deçà des attentes, on ne s’étonnera pas que les notes des joueurs ne soient pas très élevées. Disons que les élèves modèles n’abondent pas.
Après tout, il est normal qu’il y ait des échecs dans une équipe qui n’est pas parvenue à se retrouver au-dessus de la ligne rouge cette saison.
Les joueurs de la brigade défensive accusent le coup, d’autant que l’équipe a accordé 58 buts, ce qui lui a valu la cinquième pire performance de la Major League Soccer, à égalité avec Orlando City SC.
Derrière eux, Evan Bush n’a pas toujours été à son mieux, mais il a tout de même su élever son jeu d’un cran en fin de saison alors que l’équipe luttait pour sa survie. On ne peut pas en dire autant de la plupart de ses coéquipiers.
LES EXCEPTIONNELS
Dans toute équipe, il y a un ou deux joueurs exceptionnels. Chez l’Impact, c’est surtout Ignacio Piatti.
« Nacho » a été nommé joueur par excellence de l’équipe lors des trois dernières saisons et ce n’est évidemment pas un hasard. L’Argentin a dominé dans la plupart des colonnes offensives avec 17 buts (1er), 6 passes (2e), 75 tirs (1er) et 38 tirs cadrés (1er).
Derrière lui, il y a Blerim Dzemaili qui s’est révélé être une arme de destruction massive quand il a le ballon à une trentaine de mètres du but adverse. Le Suisse est également un fin passeur.
Puis il y a le métronome, le vieux routier qu’était Patrice Bernier qui a encore une fois su apporter l’épaule à la roue.
LES SURPRISES
Parce que tout n’est pas noir, il y a aussi eu quelques surprises dans cette saison décevante.
Commençons par Anthony Jackson-Hamel qui est véritablement sorti de sa coquille en marquant neuf buts, ce qui lui a valu le second rang derrière Ignacio Piatti chez les meilleurs marqueurs de l’équipe.
Kyle Fisher a pour sa part démontré de belles choses en défense centrale en ayant beaucoup d’aplomb pour un joueur de seconde année. On l’a moins vu en seconde moitié de saison, mais voilà un beau talent à développer.
Finalement, terminons avec Samuel Piette qui s’est rapidement adapté à son nouvel environnement tout en démontrant de belles aptitudes en possession et en distribution de balle. C’est le genre de joueur autour de qui on peut bâtir, considérant son jeune âge.