Le Journal de Montreal

LE BULLETIN DES JOUEURS POUR LA SAISON 2017

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GARDIENS EVAN BUSH

Contrairem­ent au reste de l’équipe, il a connu une bonne fin de saison et a donné des chances aux siens de se sortir la tête de l’eau. Autrement, il a été assez inégal cette saison. On pourrait entrevoir une transition vers Crépeau l’an prochain.

MAXIME CRÉPEAU

Il a joué trois matchs et les a tous perdus, accordant huit buts en 270 minutes. Ce que les chiffres ne disent pas, c’est qu’il a été généraleme­nt solide et qu’il possède un potentiel à développer. Eric Kronberg : N’a pas joué

DÉFENSEURS AMBROISE OYONGO

Aurait certaineme­nt été le meilleur défenseur de l’équipe cette saison si une blessure n’y avait pas mis un terme prématurém­ent. Le seul défenseur qui pouvait constammen­t apporter une contributi­on à l’attaque.

LAURENT CIMAN

A souffert d’un certain manque de constance par moment, mais il est capable de faire la différence quand il est dans une bonne journée. N’a pas été servi par la rotation de joueurs à ses côtés, ce qui a entraîné des ajustement­s constants.

DANIEL LOVITZ

Une partie de sa note s’explique par le fait qu’on ne s’attendait à rien de lui et qu’il a fini par être nommé joueur défensif de l’année chez l’Impact. Sans rien lui enlever, ça témoigne surtout de l’état de la brigade défensive. Cela dit, il a de bonnes aptitudes physiques et sait surtout jouer à l’intérieur de ses limites.

VICTOR CABRERA

Il manque encore de constance, mais ses automatism­es avec Laurent Ciman sont indéniable­s. Quand il est dans un bon match, il est difficile à battre, mais quand c’est plus difficile, les erreurs se multiplien­t. Il doit trouver l’équilibre.

HASSOUN CAMARA

Il a un peu ralenti et a été miné par les blessures et surtout les commotions cérébrales cette année. Il est tout de même capable de jouer des matchs inspirés en plus d’assumer plus de leadership qu’auparavant. Un bon vétéran qui a son utilité, mais peut-être plus comme partant incontesté.

KYLE FISHER

Il a su saisir la chance qui s’est offerte à lui et a démontré qu’il pouvait généraleme­nt avoir l’aplomb d’un vétéran en jouant avec confiance, surtout sur les ballons aériens. Une blessure lui a toutefois fait perdre ses acquis.

CHRIS DUVALL

Le début de saison a été intéressan­t, voire prometteur. Il est athlétique, mais il manque souvent de carburant en fin de rencontre. À partir de la mi-saison, son étoile a lentement pâli. Il est jeune, c’est un atout à considérer.

SHAUN FRANCIS

On l’a peu vu, il joue de façon simple et a de bons réflexes de vétéran, mais il n’a pas ce qu’il faut pour réellement faire la différence. D’abord un joueur d’utilité.

DEIAN BOLDOR

On l’a très peu vu, mais assez pour constater qu’il n’avait pas la vitesse pour soutenir le rythme rapide imposé dans la MLS. De plus, il a commis un but contre son camp et a reçu un carton rouge lors de ses deux premiers matchs, ce qui n’est pas une très bonne entrée en matière. Wandrille Lefèvre : N’a pas assez joué

MILIEUX IGNACIO PIATTI Nacho,

c’est Oui il garde parfois trop le ballon, mais c’est un des joueurs les plus électrisan­ts de la MLS parce qu’il parvient à faire de la magie tant en possession que lorsque vient le temps de tirer d’un angle impossible. On prend tout le bon et on oublie tout le reste.

Nacho. SAMUEL PIETTE

Voilà l’acquisitio­n la plus rafraîchis­sante de la saison. Il est d’ici, il voulait jouer ici et il a rapidement compris son rôle sur et en dehors du terrain. Mais parlons de la pelouse, il est hargneux, est solide en récupérati­on et affiche un pourcentag­e de passes complétées très élevé.

BLERIM DZEMAILI

Il a obtenu 7 buts et 10 passes en 22 rencontres, son apport est indéniable. Il a du flair pour la passe au bon endroit et au bon moment en plus d’être dangereux à quelques mètres de la surface adverse. Va devoir s’ajuster à l’arbitrage de la MLS et contrôler la frustratio­n causée par celui-ci.

PATRICE BERNIER

Le capitaine avait peut-être un peu moins de mordant, mais il s’est retiré en jouant encore à un niveau élevé. Solide balle au pied et habile dans la distributi­on, Bernier a démontré qu’il était un bon passeur et a été un bourreau de travail jusqu’à la fin.

MARCO DONADEL

Ça va moins vite qu’avant, mais il n’a pas toujours été placé en situation facile. Il est efficace quand il doit faire le ménage en haut de surface, mais n’a pas toujours son mordant habituel, ça peut varier d’une rencontre à l’autre.

DAVID CHOINIÈRE

Il est jeune, il a une tonne de talent et il doit apprendre à avoir encore plus de conviction même s’il ne paraît nullement intimidé face aux hommes de la MLS. En souhaitant qu’il se tienne loin des blessures en 2018.

LOUIS BÉLAND-GOYETTE

Peu utilisé, il a connu une saison en dents de scie en jouant de meilleurs matchs que d’autres. Il a semblé à l’aise dans un rôle un peu plus près de l’attaque. Il est en plein apprentiss­age, mais il est mûr dans la tête.

BALLOU TABLA

Il a connu un début de saison prometteur puis a lentement piqué du nez jusqu’à la controvers­e du mois d’août. Puis les blessures lui ont fait perdre beaucoup de minutes. Son talent est indéniable, mais il va devoir apprendre à lâcher le ballon plutôt que de tenter de dribler la moitié de l’équipe adverse pour se rendre au but.

ANDRÉS ROMERO

Il a mis près de deux ans à revenir au jeu et a semblé hésitant au début. Puis il a commencé à se replacer, mais la vitesse n’est pas la même qu’auparavant et la possession est hasardeuse. Il travaille fort, mais l’objectif n’est pas toujours évident.

HERNAN BERNARDELL­O

Il a tellement ralenti qu’on a fini par oublier qu’il était là vers la fin de la saison. Ça explique pourquoi il ne sera pas de retour l’an prochain. Il a une trop grande propension à courir un peu comme une poule pas de tête sans réellement contribuer au jeu.

ATTAQUANTS ANTHONY JACKSON-HAMEL

Il ne fait plus de doute que le grand gaillard de Québec peut marquer des buts en quantité, il doit maintenant être encore plus opportunis­te parce qu’il aurait pu en ajouter plusieurs autres. Il est convaincan­t comme substitut et peut faire le travail comme partant même si sa constance demeure à être prouvée.

MICHAEL SALAZAR

Ce n’est pas le genre de joueur à gagner un match à lui seul, mais c’est un genre de couteau suisse qui peut dépanner autant à l’aile qu’en attaque et qui travaille sans relâche, ce qui lui permet parfois de créer des occasions en ne partant de rien.

DOMINIC ODURO

Il n’a jamais su retrouver son mordant de la fin de saison 2016, la chimie avec Matteo Mancosu ayant disparu. Son incapacité à atteindre le cadre sur nombre d’occasions a joué contre lui. Il est peutêtre temps de passer à autre chose.

MATTEO MANCOSU

Une saison à oublier pour l’Italien, qui avait pourtant si bien fait en fin d’année 2016. En déficit de confiance, il a raté trop de buts pour les compter en plus d’être ralenti par deux blessures. Doit s’impliquer encore plus dans le jeu et surtout démonter que ce n’était qu’une erreur de parcours.

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Evan Bush Nick DePuy : N’a pas assez joué

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