Le Journal de Montreal

Pas question d’abandonner Galchenyuk

Bergevin souhaite voir l’attaquant retrouver son aplomb

- JONATHAN BERNIER

Le nom d’Alex Galchenyuk a accaparé une bonne portion du long point de presse de Marc Bergevin hier. Et pas seulement en raison de la déclaratio­n faite par Mario Tremblay (voir autre texte).

Ce n’est pas d’hier que la tenue de l’attaquant de 23 ans retient l’attention. Cependant, le voir occuper le flanc gauche du quatrième trio soulève plusieurs questions. Une situation qui, évidemment, n’enchante pas le directeur général du Canadien.

« Oui (c’est frustrant), parce qu’on voit son talent. On sait ce qu’il peut faire », a-t-il lancé.

RUMEURS

Depuis plusieurs mois, des rumeurs vont bon train selon lesquelles Marc Bergevin chercherai­t à se départir de Galchenyuk. On l’a d’abord envoyé au Colorado, puis en Floride, puis avec les Islanders, puis à Pittsburgh. Au début de la semaine, ce fut au tour d’une rumeur impliquant les Rangers de faire la manchette. Pas si vite. « Quelles sont les options? Claude (Julien) a essayé beaucoup de choses. On n’abandonner­a pas sur le jeune, a soutenu Bergevin. Il a marqué 30 buts il y a deux ans. L’année passée, avant sa blessure, il n’était pas loin d’un point par match. Depuis ce temps, il se cherche. Mais il n’a pas 30 ans, il a 23 ans, alors on va continuer à travailler avec lui. »

Bref, s’il faut en croire les propos de Bergevin, Galchenyuk ne portera pas les couleurs d’une autre formation. Du moins, pas pour l’instant. Cependant, cette affirmatio­n vient de la même personne qui disait ne pas marchander les services de P.K. Subban quelques semaines avant de l’expédier à Nashville en retour de Shea Weber.

SE REGARDER DANS LE MIROIR

Comme l’a indiqué Julien plus tôt cette semaine, Galchenyuk devra y mettre du sien s’il souhaite remonter dans la hiérarchie des attaquants de l’équipe. Une philosophi­e partagée par son patron.

« Parfois, un jeune cherche des réponses ailleurs au lieu de se regarder lui-même, a déclaré Bergevin. Parfois, tu penses que tu travailles, mais tu ne travailles pas autant que tu le peux. Et la seule place où le succès arrive avant le travail, c’est dans le dictionnai­re. »

Galchenyuk est la seule personne qui détient la clé de son destin. Car même la direction du Canadien semble parfois se gratter la tête à propos de la façon d’aider le numéro 27 dans son cheminemen­t.

« On se regarde dans le miroir et on se demande comment on peut l’aider. À un moment donné, on s’est demandé si on lui montrait trop de vidéos, si on lui donnait trop d’informatio­ns. Alors, on a pris un pas de recul. Après, on s’est dit qu’il fallait peut-être lui en redonner. On a fait toutes les choses. On espère que ça va finir par rentrer. »

Galchenyuk a dû redoubler d’efforts pour loger la rondelle derrière James Reimer, mardi. Peut-être est-ce là un pas dans la bonne direction.

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