Griefs pour rupture de contrat
L’Alliance québécoise des techniciens et techniciennes de l’image et du son (AQTIS) s’apprête à déposer des griefs pour rupture de contrat dans l’affaire Salvail.
Il n’est pas clair encore à qui s’adresseront ces griefs, mais la porte-parole de l’AQTIS, Catherine Escojido, indique « qu’ils seront déposés de façon assez large pour que les gens qui ont une responsabilité là-dedans soient concernés ».
Rappelons qu’après avoir été visé par de nombreuses allégations d’inconduite sexuelle, Éric Salvail a vendu les actifs de sa compagnie Salvail & Co à l’entreprise Media Ranch plus tôt cette semaine.
INQUIÉTUDE
La décision de l’AQTIS de passer à l’action a été prise cette semaine après que l’organisation syndicale eut rencontré plus d’une centaine de techniciens qui travaillaient sur des productions de Salvail & Co. Ceuxci sont forcément inquiets pour leur avenir à la suite de l’annulation d’émissions et de la vente des actifs de la compagnie.
« Nous les avons convoqués pour leur expliquer les démarches qu’on avait entreprises et les discussions qu’on avait eues avec la production (Media Ranch), explique Catherine Escojido. On leur a fait état des moyens qu’on avait à notre disposition et on les a informés qu’on allait déposer ces griefs-là la semaine prochaine. »