Deux autres allégations contre Venne
AGENCE QMI | À la suite de la dénonciation de Léa Clermont-Dion jeudi sur Facebook, deux autres femmes ont confié au quotidien Le Devoir avoir été victimes d’inconduites sexuelles de la part de l’ex-journaliste Michel Venne.
EN 2008
Une autre employée a raconté au journal avoir subi du « tripotage » de la part du fondateur de l’Institut du Nouveau Monde (INM) en 2008 lors d’une fête entre collègues dans un pub à l’étranger. Elle a dû se rendre au soussol pour aller aux toilettes.
«Quand, j’étais sur le point d’entrer dans les toilettes des femmes, il s’est accroché à moi par-derrière, a-t-elle raconté au Devoir. Il y a eu du tripotage. Je me rappelle ses mots, il m’a dit: ‘’Tu viens aux toilettes avec moi.’’ J’étais figée, quand c’est notre patron, on ne s’y attend pas.»
La femme soutient avoir été sauvée par un employé du pub, témoin de la scène. Il aurait récidivé avec ses avances dans un taxi en direction de l’hôtel. «’’Est-ce que ça te tente de finir ça dans la chambre’’, lui a-t-il mentionné. On ne dormait pas au même hôtel, alors j’étais bien contente qu’un autre collègue doive débarquer au même hôtel que moi.»
Selon Le Devoir, cette dernière femme et Léa Clermont-Dion ont raconté leur histoire à Stéphane Champreux, chargé de projet à l’INM en 2008. Il a mentionné à la deuxième femme qu’elle n’était pas la seule.
AUSSI EN 2012
Le Devoir a rencontré Mira Naomi Bérubé, une agente de mobilisation, qui a raconté avoir été victime d’inconduite de la part de Michel Venne après une fête bien arrosée à l’été 2012.
Mme Bérubé a été suivie par le fondateur de l’INM quand elle a décidé de retourner chez elle. «Il a clairement profité du fait que j’étais saoule pour me ramener chez moi en taxi», a-t-elle indiqué. Elle a demandé au chauffeur de la débarquer à quelques rues de chez elle afin qu’il ne sache pas où elle demeurait. «J’ai bien fait, parce qu’il était insistant et essayait de m’embrasser […] C’était inattendu, c’était mon patron», a-t-elle ajouté.