Combien sont-ils ?
Chaque fois que la burka, le niqab, le tchador, la charia, le djihad ou le terrorisme font irruption dans l’actualité, une question surgit : « Combien sont-ils ? »
La loi 62 sur la NON-neutralité religieuse de l’État a ramené ce questionnement. Sous couvert de visage découvert, le premier ministre Couillard a introduit une disposition qui le réconcilie avec l’Arabie saoudite, celle de permettre aux employées de l’État du Québec de porter la burka, le niqab et le tchador. Un recul monumental pour les droits des femmes.
TOUT POUR BANALISER
Mais de cela, il n’a pas été question. Nos bien-pensants étaient trop occupés à défendre les islamistes qui se sont soustraites elles-mêmes de la société des mécréants en s’accoutrant de burkas.
Alors combien de femmes la portent au Québec ? Selon les différentes sources, ça va d’une dizaine à une centaine. Sur quoi se base-t-on pour avancer de tels chiffres ? Sur « l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours ».
Des chiffres tronqués qui ne reposent sur aucune donnée vérifiable, et pourtant, nos élites politiques et intellectuelles les débitent comme parole d’évangile pour conforter leur théorie du déni.
Mais la question est loin d’être neutre. Elle est délibérément entretenue pour minimiser l’ampleur de ces problèmes et surtout étouffer toute tentative de débat ouvert sur l’islamisme radical. On évite même de le nommer de peur d’être taxé d’islamophobie.
Non, cet accoutrement dégradant pour la dignité des femmes – sauf pour celles qui le portent sous la contrainte – n’est jamais neutre. C’est une carte d’identité politique pour afficher l’idéologie salafiste, dans l’espace public, et marquer leur distance par rapport au monde des mécréants.
ILS SONT DES MILLIONS
Vous dites qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat ? Leur nombre ne vous effraie pas. Reposons la question dans son contexte. Combien sont-ils ?
Au départ, ils étaient UN en la personne de Mohamed Ben Abdelwahhab, qui donnera naissance au wahhabisme et fera alliance avec la monarchie totalitaire de l’Arabie saoudite, un pays où les femmes sont contraintes de porter le voile intégral.
En 1928, un autre front salafiste s’ouvrira en Égypte. Hassan El banna fonde les Frères musulmans et fait la jonction avec les roitelets saoudiens. Son petit-fils, Tariq Ramadan, fait des ravages dans l’esprit des jeunes en Europe et au Canada.
Très tôt, des milliers de prédicateurs vont essaimer au Moyen-Orient, au Maghreb, en Asie, en Europe, aux États-Unis et au Canada. Ils sont déjà des millions. Partout où s’imprègne cette idéologie, les femmes portent les burkas et les niqabs.
Vous n’entendez parler de ces groupes salafistes que lorsqu’ils passent au djihad violent dans les contrées lointaines : les talibans, Al Qaida, l’État islamique, Boko Haram, Al Qaida au Maghreb, ou lorsque des jeunes Canadiens partent au djihad en Syrie.
Mais ils sont beaucoup plus efficaces dans le djihad idéologique et juridique, celui qu’ils mènent de l’intérieur, dans les sociétés occidentales, Canada compris.
C’est aussi cette réalité que bon nombre de nos élites politiques et intellectuelles occultent. Ils se drapent de la Charte des droits pour défendre l’indéfendable et contribuent par leur aveuglement volontaire à saper les bases de notre démocratie.
Combien sont-ils vous avez dit ?