La victoire et rien d’autre
Le Toronto FC ne vise rien de moins que le championnat des séries éliminatoires
AGENCE QMI | Fort du premier rang au classement de la saison régulière et d’une nouvelle marque de la MLS pour le total de points, le Toronto FC ne s’attend à rien d’autre que le championnat des séries éliminatoires 2017.
Le directeur général de la formation ontarienne, Tim Bezbatchenko, a encore frais à la mémoire la défaite des Reds en finale de la Coupe MLS l’an dernier, un revers en tirs de barrage aux mains des Sounders de Seattle devant une foule médusée au BMO Field.
Cette année, il n’est pas question pour lui de revivre pareille déception.
« Tout sauf un championnat ne peut être considéré comme un succès, a-t-il déclaré au quotidien Toronto Sun. Les attentes sont extrêmement élevées et il y a de la pression supplémentaire reliée à cela. Je pense que ce groupe de joueurs, mené par le milieu de terrain Michael Bradley, a accepté de relever ce défi tout au long de la saison. »
« En 2016, on a joué sans regret, nous formions le club le plus agressif, a-t-il continué. Évidemment, cet échec fut difficile à avaler. »
UN PREMIER OBSTACLE
Le Toronto FC a certes amassé 69 points au cours du calendrier régulier, ce total ne signifiera plus rien à compter de lundi lorsqu’il affrontera les Red Bulls de New York dans le match aller de la demi-finale de l’Association de l’Est. Ses prochains rivaux seront enflammés en vertu d’un gain de 4 à 0 contre le Fire de Chicago lors d’un duel de barrage, mercredi, en Illinois.
« Ils seront tenaces et hargneux, a mentionné l’entraîneur-chef Greg Vanney, qui s’attend à du jeu physique. Une grosse partie de leur stratégie est de créer des revirements pour se donner une bonne transition défense-attaque. Leurs gars resteront en mouvement pour aller vers l’avant. »
« C’est aussi selon ce que les arbitres appelleront et n’appelleront pas. Ça fait partie de leur ADN et c’est comme ça que leur instructeur [Jesse Marsch] jouait. Il dirige de la même façon », a poursuivi Vanney, conscient du rôle des officiels dans ces deux affrontements contre New York.