UNE SEMAINE MOUVEMENTÉE
Mercredi 25 octobre
L’UPAC perquisitionne six lieux et rencontre une dizaine de personnes dans le cadre d’une enquête concernant des fuites de documents du projet Mâchurer (qui cible entre autres l’ex-premier ministre Jean Charest et l’ex-argentier libéral Marc Bibeau). Ils se rendent entre autres chez le policier Stéphane Bonhomme à Boucherville et chez l’ex-policier Richard Despaties à Brossard.
En après-midi, des enquêteurs piègent Ouellette. Ils l’attirent en utilisant le cellulaire du policier Richard Despatie, chez qui ils avaient perquisitionné.
Annie Trudel est arrêtée à Montréal. Elle dit avoir été en état d’arrestation pendant une quinzaine de minutes (voir texte principal).
Guy Ouellette est arrêté et interrogé pendant plusieurs heures. Il est libéré à 4 heures du matin.
En soirée, les policiers perquisitionnent l’appartement de Guy Ouellette à Québec.
Ni Mme Trudel ni M. Ouellette ne font l’objet d’accusations.
Jeudi 26 octobre
Guy Ouellette se retire temporairement du caucus du Parti libéral du Québec
Le premier ministre Philippe Couillard annule une activité prévue dans le Nord-du-Québec pour rester à l’Assemblée nationale. Il se dit surpris et sous le choc.
Dans un communiqué, l’UPAC affirme avoir arrêté une personne « pour sécuriser des éléments de preuve ainsi que pour empêcher que les infractions continuent ou se répètent ». Elle ne nomme pas la personne arrêtée.
Vendredi 27 octobre
Le communiqué est retiré du site web de l’UPAC.
Annie Trudel et Guy Ouellette vont se cacher dans les studios d’une station de radio montréalaise, de peur d’être encore interceptés par la police.