Le maïs soufflé Bad Monkey fait exploser leur chiffre d’affaires
Celui de l’entreprise des frères Zeppilli atteint maintenant 5 millions $
Le vent souffle dans la bonne direction pour les frères Zeppilli. Leur maïs soufflé Bad Monkey, distribué dans près de 2900 magasins, mais ni chez Walmart ni chez Costco, a fait exploser leur chiffre d’affaires, qui atteint maintenant 5 millions $.
« Nous n’avons pas réinventé la roue. On a simplement créé une recette de maïs soufflé différente, plus haut de gamme », dit Fabio Zeppilli, cofondateur avec son frère Joseph.
Et visiblement, la recette a fait mouche. « Chaque mois, on augmente notre chiffre d’affaires d’au moins 9 %, et ça peut aller jusqu’à 17 % ! » poursuit Fabio.
Après trois ans d’activité, Bad Monkey s’apprête à bâtir une usine de 50000 à 60000 pieds carrés à Toronto, laquelle desservira le marché ontarien, mais aussi celui du reste du Canada.
L’usine québécoise, installée à SaintLaurent, occupe quelque 15 000 pieds carrés. Pas mal, quand on sait qu’à ses débuts, la business tenait dans une minuscule chambre de Montréal-Nord. « On a déménagé sept fois depuis », dit Fabio Zeppilli.
LA GÂTERIE D’ENFANCE
Et ce n’est que le commencement. Après le maïs soufflé, il y aura les bretzels, les croustilles et autres amuse-gueule...
Joe, le financier, et Fabio, l’avocat, sont actionnaires de Bad Monkey, avec deux autres hommes d’affaires québécois « qui préfèrent demeurer anonymes ». Deux autres frères Zeppilli, Matteo, un gars de marketing, et Luciano, un chef, font partie de l’entreprise familiale. « On a un beau répertoire d’expériences », dit Fabio.
Pourquoi le maïs soufflé ? Parce qu’il n’y avait pas, sur le marché, une marque forte, poursuit Fabio, une « Lay’s du popcorn ». Et parce qu’il s’agit de la gâterie d’enfance des quatre frères...
La recette originale a fait l’objet de plusieurs essais et erreurs. « On a brûlé bien des casseroles ! » dit Fabio.
MISER SUR LE HAUT DE GAMME
Désormais, le principal défi de Bad Monkey sera de conserver la qualité du produit. « À nos débuts, chaque sac était supervisé par moi ou l’un de mes frères, dit Fabio. On en produit maintenant 10 000. » Et bientôt de 30 000 à 40 000…
La compagnie Lay’s, qui les regardait aller avec amusement, les trouve maintenant moins drôles.
« Ils nous mettent de la pression ! » ajoute Fabio Zeppilli. Notamment avec les prix. Mais pas question, pour le « mauvais singe », de lésiner sur la qualité.